STASE
Claquements de draps, un périmètre blanc pointe le jour sur la partie endormie,. Nostalgie concentrée sur la manivelle hébétée.
Les sabots du cheval manquent au bruit rassurant de l’éveil.
Changement d’araire ?
Les parois de l’atelier en suaire tiennent les outils dans un incertain halo, rien ne bouge, la musique a cessé son guet.
Volets tirés, l’imaginaire tient l’odeur de la Muse dans le silence vigilant des heures de veille.
Niala-Loisobleu – 12/10/18

Merci Sophie.
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Une triste journée…
je t’embrasse.
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Je me souviens de ce jour de soleil qui fut contaminé par une vermine qui avait fui son trou de gruyère pour lui déposer une ratière à sa porte…celui-là fut plus que triste, le karcher me l’a-dit, l’air tout contrit. La mauvaise haleine pourrit. Un peu de lumière grandit…
TU LA VOIS ?
Il prend dans ses mains des choses disparates — une pierre
une tuile brisée, deux allumettes brûlées,
le clou rouillé du mur d’en face,
la feuille qui est entrée par la fenêtre, les gouttes
qui tombent des pots de fleurs arrosés, les pailles
que le vent d’hier a déposées sur tes cheveux — il les prend
et la-bas, dans la cour, il édifie presque un arbre.
En ce presque réside la poésie. Tu la vois ?
Yannis Ritsos
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Je crois savoir en quoi elle réside.
Merci mon Alain.
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Inspiration quand tu nous tiens! Un matin sans bord d’elle.
Bonne journée Alain.
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La rive reine, le climat lui émeute…
Merci Charef, à mon tour je te la souhaite bonne.
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