
AVANT LE TOMBE DES ETOILES
Le pot renversé vient d’atteindre l’endroit du chien, coin de flamme devant l’âtre, carreaux de sel du marais, part de terre que le feu a cuit de sa langue.
Le chandelier debout sur le manteau de la cheminée tend sa branche à un désir d’abeille.
Un bruit sec de corde qui se brise tremble dans le ventre de la guitare, là où la lune se baigne dans la fontaine..
Ils sont rentrés perclus du labourage, écume blanche au poitrail. L’abreuvoir garde le bruit de leurs sabots dans son reflet mouvant.
On aurait dit l’immensité du Nil tirant une felouque à s’unir au soleil…
Niala-Loisobleu – 05/10/18

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