La ligne d’écume mise en retrait le sable peut se faire naturiste. A part les oiseaux personne pour mater l’énergie pure.
N-L – 05/09/18

La ligne d’écume mise en retrait le sable peut se faire naturiste. A part les oiseaux personne pour mater l’énergie pure.
N-L – 05/09/18


Rien sur l’étagère pour soutenir une thèse d’home de paille. Toutes ces rumeurs, vous savez – il a la main leste, et son oeil à la fenêtre quand je monte nue sur l’escabeau, dans l’escalier c’est pire il est jamais devant vous – ah ça déglace la luette quand l’idée remontant la mini ne butte pas à la rigueur d’un petit-bateau sage à l’amarre. La mer monte, comme dit Léon.
Je ne porte un costume qu’en de très rares occasions, ne m’en taillez point.
Dans le passage à l’ombre de mes idées l’intime reste au soleil. Faut dire que si j’en faisais portrait le tissu pour l’habiller ne coûterait pas les yeux de la tête. Mais si. Il y a pire, marginal qu’on m’a appelé alors que mon identité c’était peintre atout heur, sans motif, le rêve, le beau ingéré restitué, des maisons amoureuses, des vaches sans besoin de train, la mer oui la mer et le tour de la terre avec mes bras à sa taille, ma langue dans la sienne et tout le poil qu’on met autour quand on ne cherche pas à se dénaturer, à se tatouer, se foutre de la ferraille aux endroits où on pourrait pas imaginer pouvoir se détester à ce point. Chaque fois qu’ils s’abîment c’est qu’ils s’en veulent et ce qui est terrifiant c’est qu’ils le cachent en disant c’est pour être beau que je m’esthétique au scalpel. Misère humaine, j’accuse, tout comme toi mon vieux Zola, l’homme est trop con pour se reconnaître et simplement voir qu’il a les moyens de ne plus l’être.
J’aime les mômes du caniveau, quand ma copine fait voir un bout de sa culotte blanche, c’est rien qu’un bout de pâquereettes dans notre chant commun de rondes en galoches.
Je vais aller me prêter l’oreille et revient remuer la Pierre d’Eeu….
Niala-Loisobleu – 05/09/18
La façade crame quand je m’appuie contre ta boîte à l’être
tu m’as foutu le feu à te cheminer
j’ose plus m’asseoir j’brûle la paille
le parquet garde mes doigts de pieds en trace de mégots
truffe sous la cendre je braise
et forge peau lux
comme castor battant d’étalon
la guitare
pour franchir
le barrage qui met le plumard en portefeuille…
N-L – 04/09/18

Roulant le chevalet sur la droite du tapis, je dresse
Une table à Pierres à Eau
L’eau roule
Dessein qui s’anime
Des hanches l’escalier-roulant-vertébral monte et descend les demies-sphères de l’assise
Les tréteaux du théâtre de tes jambes sont plantés
Je vais entrer en scène…
Niala-Loisobleu – 04/09/18

Comprendre est un parcours merveilleux, souvent plus difficile qu’un matin de course à pied dans une campagne polluée. Moi et la course à pied pas de problème, jamais on s’a rencontré, je l’ignore elle me fait pas chier avec ses vertus, on vit en paix. En revanche comprendre c’est une de mes tâches naturelles préférées. Hier ma Muse m’a fait un cadeau inestimable, nous parlions souvent de conduite ou d’attitudes propres au web, avec parfois des approches qui nous séparaient. J’ai cherché à comprendre, j’ai eu la surprise de découvrir qu’une Petite Chose qui s’esclaffe, saute à pieds joints dans le caniveau pour que ça arrose de super et autres vroum-vroum que le grand prix automobile vacarme qu’il soit d’Italie ou de France sans autres effets que de déranger. Eh ben il s’avère qu’il y en a plus sous le capot de l’émotion que cette présence fidèle pose simplement que chez un montreur d’ourse femelle qui fait que discourir à s’y perdre sans qu’au bout de l’épuisement rien d’autre qu’une preuve d’indifférence domine en toute absence d’émotion. Pérorer pour démontrer dans le seul but de la théorie, en dehors de te gonfler du bulbe ça mène à quoi ?
Eh ben sachez que j’suis bien d’avoir compris ça. Me sens comme les cailles que des mers poissons couvent sans usage abusif, mais avec un savoir instructif à transmettre.
Bonne journée à vous, je suis prêt à monter la Pierre d’Eau, merci Barbara, chante-moi vite quelque chose…
Niala-Loisobleu – 04/09/18

Toile en cours 61×46 – Niala 2018
Pâte laissée au bord
tes doigts puisent d’eau
la couleur transpire
Bateau-maison d’aisselles
résidence embouchure
qu’un estuaire confluente
Ces
Pierres
là avancent
nouvelle vision
comme aqua r’ailes en vie d’un épisode en cours
flux val
au 3 de 7 t’ambre d’un an de grâce à part
N-L – 03/09/18

Le cercle lunaire roule sur lui-même sur les barres parallèles du rail. On l’a vu prendre l’eau d’un reflet vif au passage de la rivière. Si ce n’était la rentrée qui retient la liberté des rires de gosses n’ayant presse de finir adultes, les vaches joueuses qu’un lundi fait vide auraient volontiers aider à rire. Trop de réforme tue la source. Va trouver un chercheur d’hors par les temps qui courent, c’est mission impossible. Les corsaires sont en enseigne comme si le refus de s’enrôler faisait figure d’ex-voto. A la fenêtre du dernier fiacre cas à s’est volatilisé, ne reste plus que Caïn avec son oeil de blaireau. les doigts de ta main me pianote l’être à élire, c’est pas du t’soin-t’soin de sourd, je t’entends mon Coeur avec tout ce que ça implique de suite logique espérée. Si mon bateau de papier tient la houle je serais à quai dans moins d’une campagne européenne, cette prochaine pêche au con qui inquiète sans doute le monarque, vu qu’il hésite dans l’état d l’opinion. Les marelles si on les avaient pas je me demande comment je pourrais avoir cette envie de pisser à l’arrêt des abus.
Ton sale gosse.
Niala-Loisobleu – 3 Septembre 2018

MA MAISON BLEUE – NIALA 2010 – Acrylique s/toile 61 x 50
Posée nulle part où tout se lotit, partout où les mauvaises herbes sont si hautes que les routes détournent le viol de la nature, où les rus qui sifflent entre les pierres se font crues torrentielles au premier bruit des chaînes des usines et de leurs vikings galères, elle se fait pré, buisson, carré d’avoine, luzerne dans un orchestre de garenne, assemblée d’abeilles, meules à aiguiser le sentiment, et toutes idées saugrenues, primesautières n’ayant d’autre but que celui de l’isoler des agressions de la société.
Elle s’est faite des quatre éléments, pour ne s’ancrer en aucun lieu d’idée sédentaire. A la fois radeau, cerf-volant, cheval, semelles de vents, oiseau, elle habite où bon lui semble, en dehors des impasses, au sein du libre-arbitre.
De fleurs boutonnées aux patères des aveux
De tiges de botte en couverture
De draps moirés du reflet des frissons
De confiture aux bords des ourlets de l’écuyère
Du roulis du cheval qui ouvre ses sillons
De senteurs boisées sur coulis de dos d’âne
De tomettes vertes à l’escabèche
De marches du palais à la luette
De caves en saoul pente
D’étages sans as censeurs
De meules et de regains en chambres
De greniers sans mal dedans
De fenêtres courant au-devant de l’horizon
De couloirs en coursives autours des océans
De lézardes aux murs d’enceintes
De pont-levis sur les eaux fortes
D’intentions inavouées mises aux glaces des armoires
De fantasmes accomplis dans le faire forgé des volcans impatients
L’arbre étend ses branches du levé au couchant, et les feuilles s’orientent aux quatre cardinaux.Elle porte tous les fruits et transporte les graines de l’amour de l’autre, au potager qui ne sait rien du produit conditionné. Planches aromatiques fuyant l’encens. Il n’y a pas de serrures aux portes, juste des échelles pour entrer.
Entre le soleil et la lune un arc-en-ciel arrose l’espace des eaux de la lumière. On dirait un tableau d’ailleurs. L’oeuvre d’un fou d’amour, d’un fou de vie, qui aurait recouvert la laideur des jours d’une couche de peinture aux pouvoirs magiques. Pellicule d’un glacis, croûte d’une pâte épaisse que les caresses des pinceaux, les lissages des couteaux appliquent en transparences ou enduits.
Elle est la verticale. Le yin et le yang ont posé leur cercle sur la diagonale.
Elévation symbolique qui réunit la Terre au Ciel, dans le passage purificateur du bleu. Les innocents gardent les mains plaines.
Niala-Loisobleu – 1er Janvier 2011

Les falaises d’ardoise craient au mépris des conventions, elles suivent la voie du coeur
Comme le plumeau de mes doigts se fout de la poussière ménagère je dessine les appels qui me viennent
Aux étoiles les araignées tissent des fils pour les pensées trapézistes, on est au-dessus du vide qui tisse sans nous interroger, la vie est un refus de donner tout est , à commencer par le peu, à gagner sur soi
Combien de sentes avons-nous roulé, des charrettes plaines d’herbe fraîche
Des meules de nuages liées par des moissons d’étreintes
Des odeurs de savon au sortir des tubs de l’été
A la douche, rincés des pliures des draps de nos horizontalités chaotiques
Rouges tatouages des poulpes aux tentaculaires jeux
Jaunes mûrissements céréaliers dans la plaie d’un cri ouvert
Mauves glissements de chanvre au bas de ta nuque
Ocres des roussilles des pisées aux marches des espaliers
Blancheurs de riz flamandées du rose écornant le noir du toro
Là où les tissus volent toutes les musiques pour faire chanter les chemises
A l’écart des poules hurlant danger les gitans rodent
N’éteins pas mon rêve, il t’écrit mon Coeur !
J’ai vu des cerceaux de couleurs courir à l’assaut des buttes
Par bonds et rebonds de montgolfières qui se laissent ascendées
Des gosses mal débarbouillés les embrassant de fraise et de mûres aux coing des gelées
La barbarie terrassée par un orgue, se tenant à l’ombre sous l’olivier
Les traînées des tortures maculeront toujours les poteaux aux yeux bandés
La souffrance est comme le cierge qui est toujours remplacé
Lueur pour s’orienter dans ses ténèbres
Lueur pour poursuivre dans ses doutes
Lueur pour armer l’espérance, sur les parvis
Lueur pour se souvenir qu’il faut vivre et franchir la porte basse
La forêt en colonnade jette ses troncs par la rosace dans l’envol d’une harmonie
Descendons au plus enfoui pour trouver l’utopie
Et remontons la jeter comme on jette une passerelle entre deux rives
On s’en balance du vide, nos bras sont ouverts
N’éteins pas mon rêve, il t’écrit mon Coeur !
Tu te souviens du jour où tu m’as tendu ton creux pour que j’y jette mon encre
La route n’a pas été mise à péage, mais ça ne l’a pas empêché de nous coûter cher
De larmes de joie et de souffrance nous avons rempli ses fossés
Le temps grenouille se la faisant vilain crapaud sans le moindre scrupule
Ne donnant pas que les bons coups à nos reins, mais aussi les courbatures de tous les manques
La frustration ordinaire au prix fort de la sublimation c’est le choix difficile de la sélection
Des écrans gazeux flottent entre les pages, comme une étamine filtrante
Faisant des greniers en étages, comme une ruche au coeur d’un lieu mystérieux
Un lieu très secret que nous tenons à l’écart des autres
La grotte, la caverne, l’antre, le ventre de notre absolue intimité
Où je t’écris des toiles, des tableaux, des histoires folles sans queue ni tête
Ponctuées d’incessants je t’aime en bleu jour et en nuits bleues
Un jardin suspendu aux courbes d’un arc-en-ciel, qui va de toi à moi en cerf-volant
La ficelle vagabonde, libre, dans une mutuelle tolérance ouverte à nos mains jointes
N’éteins pas mon rêve, les apparences et la foi sont paradoxales, le sable à lapin où les fondations craignent sont la tumeur maligne qui cherche à miner l’espoir de ce qui ne fut pas révélé par le hasard, rien de tout ce qui veut détruire ne brise mon désir de construire la maison-flottante du bord d’ô…
Niala-Loisobleu – 3 Septembre 2018
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