FAIRE A N’OEUF


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FAIRE A N’OEUF

Ce bord  d’Iroise aux herbes de chemins beaux se tient noué au carrefour d’un anglo et d’un normand , libre d’ancrage à l’enseigne hypermarché, quelques mètres retiennent la barque au sec, les yeux écoutent en rassemblant ce qui leur reste de liquide pour flotter  hors de la retenue.

– Tiens un Minquier !

– Cest quoi, dis Monsieur un Minquier ?

– Un morceau d’archipel, profond tas de cailloux, plus grand qu’une table chevalière, qu’un autel, un dolmen, une pyramide, un lieu sacré entre deux éléments, recouvert de transparence liquide, un bateau démâté d’hélice et tout en voiles hissées, un peu comme un radeau démédusé, le regard sans ombre, le cap espérant de ceux qui savent que conter pour laver le noir, un coin de hauts-fonds remué par le courant qui s’accroche. Cette cabane éventrée, verdoiement du souffle, matin de pause avant  qui mimétise pour échapper au prédateur du jour

– Dis donc Monsieur, tu crois que ton histoire peut tenir debout, d’où tu sais des choses qui remuent comme ça ?

– De les Marines, d’un air  du péri avec lequel il arrive qu’on se demande pourquoi n’âger qu’en refusant son total de naissance c’est tout couver à n’oeuf.

Archipel mouillage de mes pores d’attaches, fais-moi marcher flots tant…

Niala-Loisobleu – 11/09/18

Requiem des innocents de Louis Calaferte


Requiem des innocents de Louis Calaferte

Calaferte © Folio 2000

1952. Louis Calaferte entre en littérature par la grande porte. Requiem des innocents est un roman terrible sur l’enfance et la misère. Calaferte y raconte ses jeunes années dans « la zone » de Lyon, un ghetto où vivent les indigents des années 30 et 40. Un pauvre gosse parmi tant d’autres : « J’étais aussi crasseux que les autres. Aussi vicieux et mal habillé que les autres. Comme eux, j’appartenais à une famille sordide du quartier le plus écorché de la ville de Lyon : la zone. Sous toutes les latitudes, on trouve ces repaires de repris de justice, de bohémiens, et d’assassins en puissance. Je n’étais qu’un petit salopard des fortifs, graine de bandit, de maquereau, graine de conspirateur et féru de coups durs. Pas plus que les autres, je ne redoutais le mal ni le sang. » Si le petit Louis ne se distingue pas de cette masse grouillante, il sera pourtant le seul parmi ses camarades à obtenir le certificat d’étude. Quand les résultats furent annoncés, « une large, une profonde et vaste stupéfaction pétrifia les copains. On me regarda avec des yeux moqueurs, des yeux méprisants, des yeux haineux. J’étais le premier bâtard de mon quartier qui allait quitter l’école avec autre choses que des poux et le vice de la masturbation collective. »

Calaferte raconte la crasse, la promiscuité, la violence, l’alcool, la sexualité débridée, l’ignorance et la cruauté des enfants de la zone : « Nés au cœur de cette fournaise, nous étions, dès les premiers mois, dépositaires de ses excès et de sa constante fureur. Au surplus nous restions ignorants du monde extérieur et de ses mœurs. […] Nous n’étions que des bêtes malfaisantes, museaux au vent, flairant une proie ». Pour l’auteur, Requiem des innocents n’est pas un roman : « Je n’ignore pas que ces pages n’ont de valeur qu’en vertu de l’émotion qui, si toutefois j’y réussis, doit sourdre de cette succession de scènes, de faits, tous réels, que j’ai dépeints. » Et il faut bien reconnaître que l’émotion est souvent présente et vous fouille les tripes. Ainsi, cette tirade incroyable contre la mère honnie : « Toi, ma mère, garce, je ne sais où tu es passée. Je n’ai pu retrouver ta trace. J’aurais bien aimé pourtant. Tu es peut-être morte sous le couteau de Ben Rhamed, le bicot des barrières dont les extravagances sexuelles t’affolaient. Si tu vis quelque part, sache que tu peux m’offrir une joie. La première. Celle de ta mort. Te voir mourir me paierait un peu de ma douloureuse enfance. Si tu savais ce que c’est qu’une mère. Rien de commun avec toi, femelle éprise, qui livra ses entrailles au plaisir en m’enfanta par erreur. Une femme n’est pas mère à cause d’un fœtus qu’elle nourrit et qu’elle met au monde. Les rats aussi savent se reproduire. Je traîne ma haine de toi dans les dédales de ma curieuse existence. Il ne fallait pas me laisser venir. Garce. Il fallait recourir à l’hygiène. Il fallait me tuer. Il fallait ne pas me laisser subir cette petite mort de mon enfance, garce. Si tu n’es pas morte, je te retrouverais un jour et tu paieras cher, ma mère. Cher. Garce.»

C’est Keisha, suite à un billet sur une BD parlant du bidonville de Nanterre qui m’a donné envie de relire ce texte. Calaferte, dans mon panthéon personnel, fait partie des auteurs français les plus importants. Je pense avoir lu à peu près tout ce qu’il a publié, hormis son journal. Parmi ses nombreux ouvrages, Septentrion restera à jamais comme l’un des chefs-d’œuvre de ma bibliothèque. De ces livres tellement grands qu’il m’est impossible d’en parler.

De Calaferte, je retiens en premier lieu la qualité de l’écriture. Une prose qui mêle le flux lyrique et l’aphorisme, créant un ensemble à la fois classique et baroque où les séquences narratives se multiplient en un mélange de réalisme et de fantasmagorie. Un grand auteur et un grand premier roman, tout simplement.

Requiem des innocents de Louis Calaferte. Folio, 2000. 216 pages. 6,50 euros.

RONDEUR


RONDEUR

La sirène remorque son train de péniches sans qu’une vache soit venue à quai. Pour ça j’ai St-Lazare qui guérit tout même le manque. Un convoi vers le Calvados et Magloire sort les culs roux des tables en chantant que le plancher des vaches ça vaut d’avoir une fille dans le pore. Le long de la Seine je balade mon enfance comme un sifflet de crochet ayant les deux doigts dans la bouche si le chanteur est mauvais. Au bas du Boul’Mich’, Prévert terrasse ça monôme plus qu’un charivari de 68. Abrité en haut des souches des toits je vois la rade, les pigeons faisant office de mouettes. Voici l’île de la Cité, Barbara pour ne pas la nommer. Je l’ai dessiné d’une rondeur à naître que plusieurs tomes en un seul roman d’amour. Ce que ça contient en commun ce désir là ne pourrait tenir dans une seule main de bout d’a. Du Mékong à la rue de Siam il n’y a qu’un pas de delta. Assise comme un tout que tu gardes ou rejettes la mendiante chante devant L’Ecluse. Les seins lourds qu’elle porte sans peine nourrissent bien plus de voyages qu’un guichet du Louvre au pied d’une pyramide bizarre. Si l’homme qui l’attend est le père de l’enfant c’est bien parce qu’en venant au beau milieu d’un bombardement leurs corps ont voulu se faire un jardin à la mère. Sacré Couesnon si t’avait pas ramené ta chanson chez la mère Poulard, on s’rait au pays du chapeau rond, au milieu des alignements dressés en chair de poule sur les ex-votos des péris en mer. Faut subsister, créer c’est l’amour qui ignore la cage. La vague bat son granit pour que l’embrun nourrisse sa lande et la bruyère. Voilà le moment venu Barbara depuis qu’on se quitte pas qui fallait bien qu’on sorte de quoi faire notre suite. Chante avec moi tout ce qui est à n’être que…

Niala-Loisobleu – 10/09/18

 

 

BOÎTE A OUTILS


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BOITE A OUTILS

(APHORISMES)

L’épis pleins craquaient entre l’ivraie d’un domestique à la française, talqué des fesses à l’épi-derme de la perruque, le bon grain de beauté posé comme une mouche sous la cloche à fromage.

L’halo qui grésillait autour de la lune, comme un 22 à Asnières, closait les water de Paulo.

Sans lumière impossible de mirer les oeufs pour trier les pas cassés des enjambées franches et joyeuses.

Une laitière qui allait té à l’église les yeux encore fermés, s’est retrouvée dans le lit du curé tout ouvert.

.Ah la vache !

Tout ça me rappelle que pour bricoler faut avoir la bonne clef.

Tiens tu te lèves, rien dans la mauvaise conscience, quelques crottes au bord des s’ils l’avis m’était contée, et bang tu tombes sur le bonjour de ta femme qui est de mauvais poil.

Tant pis.

Faut dépanner en clé d’douze comme une caresse d’émeri…

Un arbre sur un corps beau perché tenait dans son bec un beau mage, les pis de Fanny sautèrent.

Les anglais aiment le brouillard. Pendant des siècles ça leur a permis de construire un empire d’essence avec les zémirs sans que personne voye qui en mettait à gauche de l’arène mère.

Une grande leçon de démocratie colonisatrice.

Dans l’établi un lit de paille sous la mer, veaux vaches en sont folles.

Le tourne vice s’apprend à l’école mater Nesles. Depuis qu’il n’y a plus de poil au milieu, les ânes sont tous au premier rang.

Un champ de betteraves sucre moins que le parking sonne m’a dit une aubergine.

Toi mon Amour a deux mains je te dis tout de suite viens, viens, viens, le marc tôt rend cinglé., et je t’ai vu le premier dans mon cas fait toute beurrée, plus que pr^êe à être dévorée.

Tellement j’ai faim de tes zèles que j’hallucine, j’ai la barbe trempée sous ta cascade en te courant après des deux côtés de la page, mon haveneau brandi à la pêche de ton odeur crevette !

Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2014

En ce jour où les années passent l’une derrière l’autre, reste comme une Constance (ton joli poème ma Muse) le désir d’aimer en vert et contre tous les mariages pour tous cette vraie vie de merde. Plus môme que jamais, vu comme ça lucide l’obscurantisme adulte…

N-L – 10/09/18

LES ECHOS DE LA CAVERNE


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LES ECHOS DE LA CAVERNE

Un jour, du brouillard, le bout du jardin à sortir de l’ongle, sans doute des oiseaux mais le métronome enroué n’a pas eu la force d’ouvrir le piano. Lundi paresse, lundi merde faut partir au boulot, lundi faire la queue pour pointer au chômage. Et la combine ? Oh elle est fringante et se porte à merveille, un président crapule fait candidature, on fera semblant d’être honnêtes en multipliant les faux bulletins. L’enfant tirait la jambe sur le chemin de l’école, il a rêvé qu’il aurait un p’tit frère et la peur qu’il avait pour lui tout seul s’est approchée de l’insupportable.

SOUS LE PHARE OBSEDANT DE LA PEUR

Ce n’est encore qu’un petit halo, personne ne le voit, mais lui, il sait que de là viendra l’incendie, un incendie immense va venir, et lui, en plein cœur de ça, il faudra qu’il se débrouille, qu’il continue à vivre comme auparavant (Comment ça va-t-il? Ça va et vous-même?), ravagé par le fea consciencieux et dévo-rateur.

Il est devant lui un tigre immobile. 
Il n’est pas pressé. 
Il a tout son temps. 
Il a ici son affaire. 
Il est inébranlable.

…et la peur n’excepte personne.

Quand un poisson des grandes profondeurs,

devenu fou, nage anxieusement vers les poissons de sa famille à six cents mètres de fond, les heurte, les réveille, les aborde l’un après l’autre :

« 
Tu n’entends pas de l’eau qui coule, toi? »

« 
Et ici on n’entend rien? »

« 
Vous n’entendez pas quelque chose qui fait « tche », non, plus doux : tchii, tchii? »

« 
Faites attention, ne remuez pas, on va l’entendre de nouveau. »

Oh 
Peur, 
Maître atroce!

Le loup a peur du violon. 
L’éléphant a peur des souris, des porcs, des pétards. 
Et l’agouti tremble en dormant.

Henri Michaux

Il ne se voit pas grand pourtant il aimerait être le père, les gosses c’est visionnaires, il sait que ce petit il le protégerait mieux s’il était père au lieu d’être frère. Parce que la mère c’est pas sa soeur c’est sa femme. Que ceux qui n’y comprennent rien s’abstiennent, ça simplifiera le courant de la vérité qui n’est jamais bonne à dire à tout l’monde.

Fugace un rayon de soleil s’est glissé entre deux paragraphes, la toux pique mollarde grasse, épaisse, qu’on dirait une morve décoquillée, oh expectorer c’est aussi du transit, faut qu’on se lâche de tout ce qui obstrue.

Entre dans la pièce à vivre, c’est pas du papier-peint, c’est du floral porteur de ce mélange de nos sueurs à tous les étages, tu sais comme ces sarraux ces souquenilles qu’on se qu’on gardait un mois mininum avant de les mettre dans la brouette avec le battoir. J’ai jamais trouvé ton odeur lourde à porter proportionnellement aux différents points d’où qu’elle sourd. Et j’adore jouer à les réunir en une seule, je m’allonge jusqu’à ce que mes yeux prennent leur trip d’une seule langue.

Lundi et alors ? T’as peur de quoi d’être enceinte ou pu menstrualisée, t’inquîete on fait face en fonction de l’amour auquel ils sont pas assujettis.

 

Niala-Loisobleu – 10/09/18

ENTRE DEUX QUATRE HEURES


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ENTRE DEUX QUATRE HEURES

 

Un fond de percolateur crachant des saccades de vapeur ses oeufs durs, se pose autour du grand comptoir mouluré de cuivre rouge. Je pense à la bête mécanique logée aux tamponnoirs du quai des arrivées, rêvant d’autres départs. La gare s’est faite maritime, train de marées qu’un char-à-bancs traîne en un long voile blanc retenu par une couronne de fleurs des champs. Cézanne coupe des fruits, ses pommes ont la senteur d’un soir qu’on retient comme si on était sûr que Vincent serait de la veillée. Théo prend en notes l’aboiement des chiens fous qui sortent de la case de Paul. L’arbre rouge et ses tresses de chrome verdoie le profil des femmes aux seins nus, ballants comme une colline tenue en équilibre au-dessus de la plage. Les joueurs de manille se font un film de tripot de Macao. On ne voit plus la triste nudité du bordel tant la fumée des pipes endort la lumière, l’odeur de corps qu’en ont trop vus domine la part de rêve qu’il a fallu acheter à la mère-maquerelle plantée au tiroir-caisse. Si je ne disais pas une histoire vraie, l’enfant que je vis ne pourrait voir ce bleu qui déloge du panier de linge sale. Une rétention intestinale suit à coller la diarrhée gastro nommique d’un vocabulaire se nourrissant aux hypermarchés. Le maillot jaune sent la merde de l’analyse d’urine que chaque étape exige.J’ai monté quatre à quatre le petit escalier pour monter jusqu’à ton ventre. T’es sous les Toi cet immense jardin qui aurait disparu dans une histore de paumes à la con. Marcher sur les mains dans ton gazon me fait rire comme un vieux culbuto. Meuh, tu me meuh, avec entrain. Les copines de maternelle disent que j’ai du fada mais que ça leur plaît mieux qu’un mètre à penser qui mesure moins que l’étalon, on s’rait cons d’être des mômes qui veulent grandir, pisser dans le réservoir des sens de la marchande de bonbons c’est plus jouissif que sucer le bâton de son crayon pour avoir rien à dire. Les légumes du jardin ceuillis pour faire une jardinière d’enfants sont pas en vente sur internet des sites de rencontre. Je pense que tu penses à la m’aime chose, comme quand on a mieux à faire que de regarder l’affigeance de la télévision. Produit de mal bouffe mis en avant, un problème de transit qui a ses règles douloureuses. Dis tu m’aideras à t’embrasser si la vieillesse me mange de forces ?

Niala-Loisobleu – 09/09/18

TERRE OUVERTE


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TERRE OUVERTE

 

Qui sauf toi ne laverais pas les draps de nos ébats pour garder sous les yeux le cerne de leurs froissures et les refuges de leurs écumes, doux abris,  nids de sourires à l’éventrure protégée dans l’entre-bois de l’enchantement ?

Assis sur le cadre d’un bandonéon, comme la lumière cligne, je glisse, penché des deux bras sur l’échine à atteindre. Au chenal du décolleté des deux boules qui scintillent au plafond de tes aisselles.

Ombre qui passe dans les talons, lumière accroche-coeur d’un violon consenti.

Les quais sombrent, un cargo sans pavillon, quelques mauvais garçons qui jouent du coup tôt autour de jeunes filles rêvant de jeter leur chapeau au-dessus du premier moulin. La Mancha étend au loin son désir de flamenco que la sierra protège du Cid et des corbeaux en chaire de Burgos.

Lointaine fissure

pour rentrer d’où je sors

et vivre au bocage d’une vieille cabane isolée qui exhale l’amour courtois entre ses planches éventrées, je me fais ce sale gosse rousseur de vache qu’un trait de cheval laboure…

Niala-Loisobleu – 09/09/18

NOTRE JARDIN BLEU 1


NOTRE JARDIN BLEU 1

 

Au bout de la route franche

qu’on ne foule que de l’âme

sur les courbes de l’unité et de la spontanéité du geste

se trouve un jardin bleu dont la hanche

tremble comme une mariée aux pieds nus

et qui s’émeut de la caresse

d’écume à ses cheveux et de la rondeur

de ses larmes quand le gant de lierre

qu’elle retourne la détrousse dodue

de ses solides trésors d’enfant

tressés sur les mystères

d’un rire innocent.

Les arbres déroulent leurs feuilles au flanc

d’un tendre abri. Que célébrer sinon la vie

et la pensée que l’on existe maintenant

la fleur le sein le fruit en leur juste poids

les mousses de la douceur sur le velours de l’appui?

L’azur croît pour soutenir la lumière

des mains réciproques qui s’enroulent au hasard

saisonnier des moissons à venir.

Des greniers de la peau qui s’étonnent encore

de leur réserve de sel s’échappent des bourgeons de rires

et quelques boutons d’or.

Barbara Auzou

 

 

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Notre jardin bleu 1 – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 61×46

 

JUSTE AVANT POUR APRES


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JUSTE AVANT POUR APRES

Pendant que l’arôme du café regarde le début du jour qui traîne à lever, un répit s’installe entre avant et après. A cette heure-ci combien d’yeux encore collés de sommeil sont tournés vers le ciel qu’on distingue avec peine ? M’en fous du nombre, si j’ai dit ça c’est juste à cause des deux équipes qui s’opposent: les bleus et les blancs. Pas les fouteux, m’en bats l’oeil de ces faux-enfants qui jouent à taper dans un ballon pour gagner plus de fric en 90 minutes qu’un être normal n’en verra jamais. Non ça m’arrive tout le temps le matin d’avoir envie d’être heureux jusqu’au soir sachant que le seul moyen d’en approcher sera de me prendre par la main. Rien à espérer côté Messie. Je regarde l’eau qui coule, depuis le temps, c’est pas par hasard si elle  a pas tarie. T’as ri ? Tes rondeurs placées aux bons endroits ont suffi à me faire chaud aux demains….

Niala-Loisobleu – 08/09/18