QUE NAÎTRE SUR LA MER
La rigidité du boulevard danse de béton, balcons exhibitionnistes du bronzage à la lampe, ici pendent des slips souillés en ligne por nos graphiques aux murs d’un dam pipi, trois balles publiques d’un quartier à crack gangstérisé par des mômes en CM2, la tête dans le seau d’une perdition, la chaloupe ivre franco de pores un taf à trottoirs, qui s’aviserait de parler poésie en dehors de la voix off du rappeur ?
Si ça c’est naître j’m’fais IVG par vocation
La ceinture verte en jument me pouliche de son accent aux odeurs de fortifs, les lilas en portent les grappes, que la Seine transporte sous les applaudissements des tomettes d’un viel abri de berger, sans les moutons d’une marche au précipice. Je t’aime, n’aies ni faim ni froid, t’es mon peint quotidien, ma corde sensible, mon chat-perché, ma spirale tâchée papillon, qui tisse de bout comme un vrai home. T’es ma voix dans la pierre …
N-L – 25/09/18

Bienvenue à tes mains légères, dit le poète,
gestes de l’infini sous les draps.
Et bienvenue encore à l’énigme qui traverse ta poitrine,
ô chambre faite pour séparer les linges de la nuit,
chambre maintenant apprêtée pour l’éveil.
La radio parle et parlera longtemps
de ces villes bousculées par la poussière des songes
et de ces ciels tombés comme une robe
de l’épaule des siècles.
Mais bienvenue à tes mains
qui soulèvent le jour à l’horizon.
Je te salue, dit encore le poète,
je baise la chaleur des mots,
que tes lèvres prononcent dans le commencement.
Jean-Pierre Siméon, Lettre à la femme aimée au sujet de la mort.
Merci mon Alain. Je n’ai plus froid.
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Tout de propreté manuelle ce poème me va au coeur
Il est comme une raison de vivre follement, au lieu de se rabougrir dans un seuil pleureur se prenant les cheveux dans l’aiguillage d’une voie de garage.
Les mots sont riches d’amour.
Merci ma Barbara.
PS: Et ta faim comment va-t-elle ?
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J’ai faim!!!!
C’est la faute de la tomate unique avant l’atelier poésie qui s’est fracassée sur la tomette froide de mon estomac …
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Entre le murmuré
et le ressenti
rompant tout rivage
Calmement se propage
l’ombreux infini
au rythme révélé
———- François Cheng ————
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Car diacre son rythme propre cas dense…
Merci Jane.
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