MA PRIERE DU SEOIR
Les côtes en long d’un bourge jonc
Qui est las siou plaid
L’an l’erre d’une musique triste
Châteaux du bord de laid
Je moule à frite et gerbe
Ente l’oeil et le fossile
L’eau rage
Sors tes tonnes eaux
Lâche-nous la grappe des précieux ridicules
Jupiter
Tu m’gonfles les pampres
Ave les bennes à la
C’est l’nez an tes comptes de faits
L’igue du cul
L’aven de coq hue
Le pré si pisse
Que l’hure in sort la corne du lit
Un foudre de guère
C’est rien que c’que t’es
Chais Gay Va Ras
L’igni dans l’merlot t’trouble le chardon net
T’es tout moût
Redresse tes pics hé
Taille la route du rhume sans vague saint
A la godille
A la voile
Au moteur
Pousse des deux ceps de vie
Seins et millions
Beaune atout fer
Chinon va pas chez St-Amour
Graves buse est
Ris sling et fit selle
Strate minerve
Ton corps bière fun et raille
L’Rhône te Saône et Loire Chablis sans rompre
Danse avec les loups
Chante Garou
J’te sulfate à t’reverdir le noir
Rosé fine va t’faire dense et coquine
Taste-moi plus les couilles en manchot
J’suis saxe au faune
J’ai des sabots aux orteils
Dieu n’existe pas
A la tienne
P’t’êtes qu’on verra venir la sainte verge
Amène
Niala-Loisobleu – 15/09/18

Excellent…
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CET AMOUR
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qu faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l’avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C’est le tien
C’est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n’a pas changé
Aussi vrai qu’une plante
Aussi tremblante qu’un oiseau
Aussi chaude aussi vivante que l’été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marbre
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l’écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s’aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t’en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t’avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n’avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n’importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d’un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous
Jacques Prévert
La seule peur que je reconnaisse la voilà ma Barbara.
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M’aime pas peur…
Je crois en ce qui est têtu comme une bourrique, en la placidité des vaches et en la détermination du taureau…
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Allongés dans l’odeur des corps brûlés, plus rien au ventre, si maigres, qu’à part l’inexplicable rai dans l’oeil, parler de l’espoir qui a tenu des rescapés du crématoire me semble juste à faire et croire sans rien pouvoir le dire….
Merci ma Barbara, dit le cheval fourbu…
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