BOITE A OUTILS
(APHORISMES)
L’épis pleins craquaient entre l’ivraie d’un domestique à la française, talqué des fesses à l’épi-derme de la perruque, le bon grain de beauté posé comme une mouche sous la cloche à fromage.
L’halo qui grésillait autour de la lune, comme un 22 à Asnières, closait les water de Paulo.
Sans lumière impossible de mirer les oeufs pour trier les pas cassés des enjambées franches et joyeuses.
Une laitière qui allait té à l’église les yeux encore fermés, s’est retrouvée dans le lit du curé tout ouvert.
.Ah la vache !
Tout ça me rappelle que pour bricoler faut avoir la bonne clef.
Tiens tu te lèves, rien dans la mauvaise conscience, quelques crottes au bord des s’ils l’avis m’était contée, et bang tu tombes sur le bonjour de ta femme qui est de mauvais poil.
Tant pis.
Faut dépanner en clé d’douze comme une caresse d’émeri…
Un arbre sur un corps beau perché tenait dans son bec un beau mage, les pis de Fanny sautèrent.
Les anglais aiment le brouillard. Pendant des siècles ça leur a permis de construire un empire d’essence avec les zémirs sans que personne voye qui en mettait à gauche de l’arène mère.
Une grande leçon de démocratie colonisatrice.
Dans l’établi un lit de paille sous la mer, veaux vaches en sont folles.
Le tourne vice s’apprend à l’école mater Nesles. Depuis qu’il n’y a plus de poil au milieu, les ânes sont tous au premier rang.
Un champ de betteraves sucre moins que le parking sonne m’a dit une aubergine.
Toi mon Amour a deux mains je te dis tout de suite viens, viens, viens, le marc tôt rend cinglé., et je t’ai vu le premier dans mon cas fait toute beurrée, plus que pr^êe à être dévorée.
Tellement j’ai faim de tes zèles que j’hallucine, j’ai la barbe trempée sous ta cascade en te courant après des deux côtés de la page, mon haveneau brandi à la pêche de ton odeur crevette !
Niala-Loisobleu – 28 Octobre 2014
En ce jour où les années passent l’une derrière l’autre, reste comme une Constance (ton joli poème ma Muse) le désir d’aimer en vert et contre tous les mariages pour tous cette vraie vie de merde. Plus môme que jamais, vu comme ça lucide l’obscurantisme adulte…
N-L – 10/09/18

Alors je te le redonne…
Qui étais-tu
droite et dure?
À peine un nom épelé
encore moins un hymne
perdue dans l’énigme
et l’ignominie qui fait
la géométrie des clôtures.
Tu te frayais des chemins
dans des lits anciens
et des miroirs doubles
l’araignée de ton regard
égarée dans le trouble
des espaces altérés.
Pourtant des taciturnes pensées
des soirs qui titubaient
toujours tu retenais le tendre
et rien ne t’empêchait jamais
au matin de t’éprendre
encore du jour restitué.
Barbara Auzou.
S’éprendre du jour comme un môme amoureux…oui!
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Ah Constance…redonne m’en ma Barbara…
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À la lame acérée
de notre voyage pur,
la plaie à l’ongle rongé,
nos doigts hâtifs et fous
et leurs empreintes de printemps
dans le ciment de la gravité.
Des soleils sans armure
s’effondrent dans la mer;
la bouche s’abreuve encore
au lait tiède de l’amandier
que l’été torride laisse couler
sur nos enfances de cailloux
à contre-courant.
Constance 2
Barbara Auzou.
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Ces enfances échappées des tentacules ronces gardent la clarté azurale
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et le cultivent mon Alain…
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Autour la voix du récitant vomit ses préceptes de dressage selon son code. Indomptables jusqu’au charme tentateur qui déploie ses avances comme une mijorée en tenue de trottoir, nous défendrons la marelle contre les jeux vidéos d’apprentissage à la haine. Blanche encore du pétale qui dit pas du tout à l’imposture…
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