SEANCE PRIVEE
Quelques brins de bleu tirent à tresser
mon cheval suce le vent à pleines dents.
crinière et queue panachent la crête des vagues, l’écume porte cette odeur du vitrier qui rémoule un jour nouveau. L’antique air vide.
Le buste de mots lierre posé sur le secrétaire se baigne dans l’encrier. Quelques mots de parfumeurs écrits à la min se laissent hâler. Ton coin garde-robe tire un peu la gueule, bah, la peau c’est ce qui t’habille le mieux . Un ton de garrigue en plus. Mais le lointain a rapproché le bateau en papier on peut voir sa misaine entrer dans l’anse, où le pas nié décline ses préférences. Quel enfant pourrais-je ôter de moi si je devais grandir, j’avoue que je m’y refuse, je désire finir ma vie comme je me suis efforcé de la commencer. Le caniveau a résister à la canicule
Niala-Loisobleu – 07/09/18



Vous devez être connecté pour poster un commentaire.