PAR LE CHEMIN DE PEINDRE
Peindre
donner à son âme
le droit de représentation
en tous endroits
en toutes circonstances
d’acte et de pensée
par rapport au froid et au chaud de son poil
par le lien que la sensibilité capte, rapport émotionnel
par la spontanéité du geste mu des stimuli reçus
de l’heur de son horloge interne
Devenir siamois du pigment
étreint du pinceau
buvant le médium
qui nargue le couteau
d’un désir d’empâtement
qui peut se faire vapeur d’eau pour pierre
Matière de soi
née du quelque part d’autres
Sensualité affichée
par l’érection d’une forme
donnant l’orgasme à la composition
Peintre montre-toi nu
plus déshabillé que ton modèle
Dis ton combat pour trouver
ce que ton humilité doit taire
Couleur
tu es le teint du tant
dans l’humeur de ta souffrance du peu
Peindre avec l’alphabet de son écriture
du A comme je t’aime aujourd’hui
au Z comme en corps hier à deux mains
La peur unique au ventre
la peur qui crée
la peur qui stimule d’une poussée animale
la peur qui fait surmonter sa peur inadéquate
la peur qui veut que tu la lises espoir
contre l’arrêt brutal de courant pot au noir
désarroi
un rond à remplir de jaune
souligné de bleu vertical
Miroir du ressenti
de la présence
Rien ne se délie du touché ressenti
du vent porteur la vague peut tourner soudain en dérive
changement de direction
une onde passant d’un milieu dans un autre entraîne la réfraction qui dévie…
Niala-Loisobleu – 06/09/18

Les sanglots
sont des paquebots lents
qui rêvent d’écume
rare au ressac violent
et qui s’oublient dans la brume.
C’est entendu,
tout mène au tourment
‘puis s’essaye à épuiser l’avenir
qui trébuche en plein jour au tournant
d’un ciel saturé de lyres.
C’est entendu,
nos mains d’ombres nécessaires
miment le lumineux rideau étoilé
en s’agrippant au tablier gras de la terre
qui repasse les plats à satiété
sur nos visages barbouillés d’enfants.
C’est entendu,
le fer transpire
à nos tempes de damnés
et à la sueur du fleuve qu’il reste à franchir.
C’est entendu,
le livre se consume
sur les reins cambrés de l’amertume
qui drainent les pierres du torrent
dans l’âcre folie de sa crue.
C’est entendu
mais la bouche de l’aurore
laisse s’échapper de bleus trésors
qui devancent les rides
et enveloppent le corps
dans le linge blanc de la vue
surprise d’édifier encore
au-dessus du vide.
Barbara Auzou.
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C’est en tendu
La brise d’un balcon soulève l’obstruction sans
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Fin de commentaire coupé?
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Et oui…
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Dommage…
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Comme d’hab l’iPhone sait pas laisser finir…quel dommage
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Les bals cons coupés portent un 14 juillet à venir
c’est entendu
ça ira, ça ira, dit Phrygien en ôtant sa culotte…
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Salut noir soleil d’Italie, je t’embrasse Paola…
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Merci Marcello.
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bleu trésor…
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Merci Marie-Anne.
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