MARINE IN
Les vases gagnent sur le sable, amarrées, le ber atteint de mal de dos penche à noyer la coque, on cherche le bout de l’amarre à la remontée de la câle. La plage pâlit, l’encre bleue a pris froid au bord du cimetière marin, elle violace de suspension. Pourquoi mauvaise pêche le soleil ne brûle plus les écailles, les appeaux sont repartis vers leur résidence principale. Un requin a fait fuir le drapeau vert de la baignade, à l’intérieur pourtant le grand-pardon n’aurait pas du annuler sa représentation, ça décoiffe et chapeaux ronds. Vas savoir pourquoi les roses jaunes du jeté de tes cendres Petit-Frère, me galopent le douanier du chemin, ce coin Chausey médite tout haut, chante feu de bois avant de crier face au large. Les ocres se sont fondus aux grisés des hautes-herbes, quelques oyats violaceront avant l’hiver si les goudrons ne débarquent pas leur cargaison criminelle. Une maison-flottante me trotte dans les jambes.
-Comment ça va au fond, est-ce mieux qu’en surface ? Dis-moi, je veux savoir, j’en ai besoin pour sortir le sextant le point d’amer me semble nécessaire
N-L – 02/09/18

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MARINE 1
Grotesques faciès
Gargouilles et rincements de bouche
Au tapis granulé du lapidaire le temps s’oublie
Les tonneaux d’antiques traversées flottent sur l’épopée
Que les sirènes de police assurent multirisques
Ils sont partis à la morue pêcher le St-Pierre
Espadon
Qui couleuvre sur le tertre du rétable à l’ossuaire
Non petit c’est mon frère qui va à son terme prendre les eaux
En chemin des rhumatismes
Des épaves articulent aux échouages
Les poux lient aux étrilles
Astor étire Valparaiso dans la faille du Pacifique
Aux boutons des nacres du bandonéon
Entre les cuisses d’Inès dans la Baie des Cochons
Le petit Manuel s’émancipe au passage du Tropic
A la jetée des conquistadors andes à loups
Pas loin d’un bordel de Macao
Une chemise sans pan jaunit
Ondine à quelle heure
Demande un poisson lune toujours ailleurs
Les rochers roses
Se mettent en travers du gris
Quelques pompons rouges se sont décoiffés au Cap de Bonne-Espérance
Dédicace à mon marin qui nage en Iroise
Niala-Loisobleu
14 Juin 2011
Juste dire que c’est BEAU…le reste est émotion silencieuse.
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Rien ne servirait de dire, devant l’impossible et la ténacité de cette malédiction qui me talonne, je sens que partir est l’unique solution, la seule, seulement comme partir nécessite d’aller quelque part, le choix proposé est unique, il n’y a qu’entrer en taire définitif. Le beau n’est pas du tout dans cette destination j’en suis le premier consterné, ma Barbara. Mais le beau et le monde…
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J’écrirai sur ce tableau là…
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Il sombre, le tant manque à son mouillage, s’il avait appareillé…
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Le tant manque pas à son mouillage…
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Si au présent, l’abri est pris de démence…
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Ah bon…
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