
ENTRE TIEN EMOI 31
Reste ce qui seul compte dans cette diarrhée verbale d’évènements de transit entre une période où on sait plus pourquoi on travaille et celle où on part en vacances pour faire semblant de l’oublier. Que nous en arrivons à le faire pour de vrai intestinablement. Histoire de compenser ? Ma foi , s’attache à croire que la fumée sans le feu ça n’existe pas, on a encore un corps pour réactif, c’te vieille cuti qui ment pas. Heureux non ? Ouais seulement si tu ne fais pas comme si tout y compris la surmerde c’était normal. Il faut s’empresser de courir au fond de son jardin à soi, plutôt qu’à sa cabane. Le boyau c’est la soupape qui n’a nul besoin de bible pour jurer. Alors que ce type de littérature qui n’est que littérature sorte du tiroir aux polichinelles, l’amour pur clamé par des représentants pourris ça me fait chier, ben voilà je l’ai dit.
On se fait son univers en fonction de ses besoins spirituels
Ceux qui n’ont d’idées que du matériel n’entrent pas dans mon concept du bonheur
Alors imagines…
La loi des séries adore le noir, c’est prouvé depuis bien avant l’invention de l’électricité. Seulement mis à part les dévissés du normal, personne n’en veut vraiment pour emblème, le prince du noir qui Soulages est un adorateur du matériel, seuls la spéculation le motive comme ses disciples, le monde est instrumentalisé pour ne reconnaître que cela au point que la nature qui ne s’y retrouve en rien se rebiffe.
Je n’ai pas accepté de rentrer dans cet ordre depuis toujours, aujord’hui ma Muse tu me donnes des raisons impérieuses de penser que c’est le bon choix, je ne pourrais refaire le monde, s’il va à sa perte je refuse d’aller à la tienne, on a le choix de construire notre maison sur nos plans, pas sur un plan-type. Ce que nous disons tout seul jusqu’à voie haute arrive à la bonne adresse. Raison de pas se priver de dire avec les mots qui vont dans le sens de faire. Les jeteurs de sort n’arriveront pas à nous mettre hors l’un de l’autre, ceci se prouve en termes de cultures créatives, ce qu’on s’aime agrandissant nos greniers, ça se passe de commentaires. Je maintiens que nous ne sommes pas le résultat du hasard mais la volonté d’exister. Nos facultés conjointes de créer suffisent à le prouver. La couleur et tes mots sont plus qu’une phrase, c’est le m’aime acte. Je ne partirais pas d’ici sans se les avoir. Quand la mer après un long transfert mutant ramène à l’ô séant plus proche, le sel n’en est que plus abondant. Nous n’avons pas eu à choisir, sa fleur est venue couvrir le carreau de sa perspective si nue que rien n’en détourne l’esprit. Quelque part j’entends avec force ta classe monter au tableau, le Mékong à l’étal…
Niala-Loisobleu – 29/08/18
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