19H11, l’heure pour s’asseoir
Au creux d’aisselles d’une clématite, où à l’écoute je traîne mon oreille, je pose la paille du cône chinois, et regarde le Mékong s’étirer en dehors de l’heure. Quand cesse le jour le fleuve marche à la même allure, mais avec le sourire intérieur du murmure de la pleine-lune. Les constructions hétéroclites de la végétation enracinent la pierre kmer. Les restes du culte sont sortis du dogme, tu peux venir t’asseoir aux parfums sans encens, nous ne ferons ni prières ni sermons, au coeur assez de vécu pour faire la différence entre la vie et la mort. Il me reste assez des traces de la pierre pour te dire l’avancement de la maison…
N-L – 27/08/18




Vous devez être connecté pour poster un commentaire.