L’EAU S’ETANT FAIT FEMME
L’écluse de tes yeux
ponton et embarcation
me sasse
Dans l’horloge d’une heure inutile
la lune s’en est enlevé le ressort
Tes viscères me garantissent l’exactitude
Aux arbres où ton tronc s’accroche
je mets un bras après l’autre mes demains à la rame…
Niala-Loisobleu – 22/08/18

Une nouvelle version du geste, mon Alain…
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Petit matin de Claude Roy.
Je te reconnaîtrai aux algues de la mer
Au sel de tes cheveux, aux herbes de tes mains
Je te reconnaîtrai au profond des paupières
Je fermerai les yeux, tu me prendras la main.
Je te reconnaîtrai quand tu viendras pieds nus
Sur les sentiers brûlants d’odeurs et de soleil
Les cheveux ruisselants sur tes épaules nues
Et les seins ombragés des palmes du soleil.
Je laisserai alors s’envoler les oiseaux
Les oiseaux longs-courriers qui traversent les mers
Les étoiles aux vents courberont leurs fuseaux
Les oiseaux très pressés fuiront dans le ciel clair.
Je t’attendrai en haut de la plus haute tour
Où pleurent nuit et jour les absents dans le vent
Quand les oiseaux fuiront je saurai que le jour
Est là marqué des pas de celle que j’attends.
Complices du soleil je sens mon corps mûrir
De la patience aveugle et laiteuse des fruits
Ses froides mains de sel lentement refleurir
Dans le matin léger qui jaillit de la nuit.
Claude Roy
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Quand tes seins ont pris le soleil à témoin la lune s’est écriée
Et moi on me snobe ?
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Oh que non! bien plus maline que ça!
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A voir sa plaine, m’en doute…
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Oh c’est beau
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Tout autour des oiseaux tendirent un drap à fleurs sur ton chant Paola.
Merci.
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Oh…
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Oui c’est beau, merci Paola…
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