AUTAN OCCITAN 7
(Autan-Occitan est une série de 10 tableaux de Niala à partir desquels Barbara Auzou a écrit 10 poèmes. Il s’agit donc d’une oeuvre commune de deux auteurs indissociables.)
En proie à une allégresse déliée,
entre langues de terres et langues d’argent,
vignes, pinèdes et marais,
nous suivions l’excursion réitérée d’un soleil haletant
et déjà Bages debout sur son éperon dominait l’étang
saumâtre de sa féminine salinité.
Le chemin se perdait entre les roselières
et quelques bosquets de pins se faisaient le belvédère
naturel de nos siestes offertes à la Tramontane ou au Cers
qui malmenaient les flamants fouillant l’eau amère
sous le regard jaloux de l’aigrette et du goéland.
Nos visages démâtés avaient la secrète connaissance du sable lisse
et nos bras de feu étreignaient la silhouette tremblante du tamaris
pour lui offrir le sel de son ultime couronnement.
Barbara Auzou

Autan Occitan 7 – 2018 – Niala – Acrylique sur toile 46×38
Ce numéro 7 m’est particulièrement cher aussi…
Je t’embrasse Autan que je te remercie mon Alain…
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Il y a ce que d’aucuns mettent avec dans l’idée d’ôter
entraves et chausses-trappes
pièges à loups et à ours tapis dans les cheminées se voulant claires
Tel matin au terme d’une nuit à oublier
Mais
Mais
Mais
dans ta poche le caillou s’il grelotte c’est d’amour pas de tristesse
il vient d’une montée à l’écart des autocars, chemin de biques, piste à lapins au bas duquel la vipère veille à filtrer
L’allégresse ne saurait se faire liée par l’embûche
elle regarde la clarté de Bages comme la couleur au travers du cristal
Tes mots sont gardiens mon cher Ange Barbara
ils prouvent que c’est faux de dire qu’ils n’ont pas de sexe
la preuve tu es là
Bon Jour, c’est classé noir dans le GPS des cons qui s’adorent
Nous n’avons que l’amour à faire fleurir
rien qu’on veuille coloniser
« …Nos visages démâtés avaient la secrète connaissance du sable lisse
et nos bras de feu étreignaient la silhouette tremblante du tamaris
pour lui offrir le sel de son ultime couronnement. »
Barbara Auzou.
Merci de me donner l’accès au soleil…
N-L
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Tel un serre-pan dressé sur le piton, Bages scrute loin au-delà des étangs du littoral…
Je t’embrasse et te dis merci Julie.
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Oups! WP a trop chaud…Voilà deux commentaires disparus…
Ecrire pour et avec toi m’est essentiel…
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Est-ce un signe de censure….je souhaite me tromper, il n’en reste pas moins vrai que moi non plus ne retrouve plus aucune trace de ces coms…Bizarre, j’ai bien dit bizarre…
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??
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A BARBARA AUTAN
Six
est pas à refaire
sept
à continuer
La-bas c’est fait ici
assez de morceaux de peints, d’écorce de miel, de vols en silence, de bruits de raisin qui gonfle, de romarin qui serpolette son teint, de pages et de ponts libraires, d’herbe frottées de mues, de pierres à bâtir, le tout borde de mer
Quelle Epoque
qu’on on a pas en corps tout dix
ne rentres pas ma Barbara
restes avec moi…
N-L
Là-bas ♪
Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est différent.
Pourtant, les chats aussi sont gris
Et les lilas blancs sont blancs
Mais l’amour, s’il est l’amour,
N’a ni de pourquoi, ni de comment
Et les fleurs des jardins, tout autour,
Chantent doucement aux enfants.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est autre chose.
Pourtant, un lit, aussi, est un lit
Et une rose, une rose.
La beauté qui est beauté
N’a ni de faux semblant, ni de fort
Et les douces brises embaumées
Accompagnent l’oiseau qui dort,
Là-bas, là-bas
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
Là-bas, rien n’est comme ici.
Là-bas, tout est autrement.
Pourtant, la vie, aussi, est la vie
Et le vent, aussi, le vent.
La mort, si elle est là-bas,
Mais la mort n’existe plus
Car, depuis longtemps déjà, elle dort,
Seule, paisible, au fond d’un bois,
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
J’aimerais tant qu’on m’y porte,
Qu’on s’y voit, qu’on y passe.
Oh, oh que je voudrais que l’on m’y porte
Avant que quelqu’un ne le casse,
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir.
Là-bas, là-bas,
De l’autre côté du miroir,
J’aimerais tant qu’on m’y porte.
J’aimerais tant qu’on y passe
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas,
Là-bas, là-bas…
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Assis
Le casque en bas
Le monde
Ou le passage étroit
La rue qui monte
Les vagues d’air ondulent sur les ailes
Le fond plus souple
Quand le jour s’ouvre
Comme la fleur éclate
Les rayons s’écartent
Les pétales craquent
Et tout devient plus rouge
Sous le pli du soleil
Entre deux courants d’air
Du plus haut col
Les signes
Une main sur le cœur
Les yeux sur le revers
Tout le reste à la ligne
.
Pour Demain, Pierre Reverdy
Je rentre pas, me déplace seulement…sur la ligne que tu me traces…
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A l’heure où ça ondule à plus trop savoir s’il faut trouver dans l’âge de tes jambes ou le moment précis de la raison d’un écrasement erssenti, en dehors de conclure que ce qui naît ne vient que de l’amor t’as heureusement ça…c’est dur ce temps qui te plaque comme si t’avais prétendu t’hasarder sur un ring, genre je crains rien c’est moué le plus fort. Non, mieux vaut reconnaître ses limites.
Je te la veux bleue ma trace ma Barbara.
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Elle l’est…
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Votre travail artistique est tout simplement éblouissant. Pour moi, cela a été une merveilleuse découverte!
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Et un travail hautement rémunéré par un commentaire aussi agréable à recevoir
Merci indûment JP Knopfler.
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Merci à vous!
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