AUTAN OCCITAN 3
Autan-Occitan est une série de 10 tableaux de Niala à partir desquels Barbara Auzou a écrit 10 poèmes. Il s’agit donc d’une oeuvre commune de deux auteurs indissociables
Au ciste buissonnant
Et à son étamine jaune
S’offrant au vent d’Autan
J’ai cherché ta présence
Dans la transhumance
Des étés atones
Mesurant le pas et le degré
Dans des sous bois
De chênes verts que rien n’étonne
Et dans d’immenses registres de reliefs
Qui laissaient le pied sec de ton absence
Sur la pinède heurtée.
Martelant la pierre
De la circulade amère à Gruissan
J’ai pansé la blessure dans les bras du courant
Et l’ai jetée dans l’Ayrolle et le Campignol
Comme une enfance de cailloux se réécrivant
Pour renaître cri dans l’étang de Grazel
Pour renaître femme à la poussière ocre
D’un fief que tout affole.
Barbara Auzou

Autan Occitan 3 – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 46×38
Une journée de ciste buissonnant…
Un grand merci à toi, mon Alain…
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Ciste m’est conté, le blanc couvre le gris des lauzes sans Toi
une maison s’arpente
à des seins
au dorsal de la montagne…
Que la mer nous baigne ma Barbara, j’aime trop ton encre pour dériver…merci
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Des morceaux qui volent de monts en mer qui veille..
Merci Julie, je t’embrasse.
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J’aime beaucoup les morceaux de soleil dans le tableau.
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Le soleil va et saute là un mon, ici un tiens pour répondre à tout ce de veut notre. Du tableau les morceaux se joignent en un tout, Julie…
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Avant que le soir emporte je garde de ce jour ce qu’il nous a donné ma Barbara, ma bleue-pierre de maison autan le dire qu’un son porte. Ce monde dans lequel nous n’avons eu qu’à nous taire en y venant faute d’avoir été préalablement consulté, mais que depuis nous observons pour en tirer l’idée d’un certain absolu que nous possédons. Aussi passé le 3 et au bord du 4, ai-je envie de dire que chacun de tes poèmes monte intérieurement comme note dièse le détail sonore, prenant le passage comme unité du tout.
J’aime particulièrement cette dernière collaboration.
MONDE
Poids des pierres, des pensées
Songes et montagnes n’ont pas même balance
Nous habitons encore un autre monde
Peut-être l’intervalle
Fleurs couleur bleue bouches endormies sommeil des profondeurs
Vous pervenches
en foule
parlant d’absence au
Sérénité
L’ombre qui est dans la lumière pareille à une fumée bleue
Peu m’importe le commencement du monde
Maintenant ses feuilles bougent maintenant c’est un arbre immense dont je touche le bois navré
Et la lumière à travers lui brille de larmes
Accepter ne se peut
comprendre ne se peut
on ne peut pas vouloir accepter ni comprendre
On avance peu à peu comme un colporteur d’une aube à l’autre
Philippe Jaccottet
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Cette intervalle là , on s’y est établi…C’est l’arbre immense dont on touche le bois navré et Jaccottet le dit mieux que moi…Comprendre ne se peut…Alors on FAIT, mon Alain. Il n’y a pas plus sages que les fous.
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Les fous ont du censé une perception si fine que ça les conduit en tout premier lieu à ne pas chercher à comprendre ce que la raison hasarde..,
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Les pierres nous sont complices. Elles ne cessent de le dire…
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Bas dire c’est construire on…
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