ENTRE TIEN EMOI 1
Ce ne fut pas un montage à vendre, juste ce léger mouvement qui ne se voit que parce qu’il reste sous l’écorce. Qu’il grince rien ne presse dit le tapis s’adressant au volet bleu. Les matins nous n’avons pas envie de les mettre à la boîte, le jour trouvé à ton oreille ne lobe rien en touche, il tâte comme on veut se sentir pénétré. Il n’y a plus dans les tubes la pureté du pigment, ce qui reste du végétal recule sous l’écrasement minéral porté par la chimie des temps modernes. On pourchasse l’odeur naturelle en lui faisant honte. Les bras montent les tatouages au cou comme il y a des années on a voulu briser le secret de la beauté des murs. En les faisant parler comme des provocateurs on montre que salir et casser préoccupe davantage que construire. Le monde des hommes a toujours été horrible. A chaque époque on a toujours privilégié le mal, cette nouvelle génération extrémiste s’inscrit comme une secte nuisible. La laideur est la cinquième colonne de tous les pouvoirs, son action fourbe et hypocrite entretient l’instruction du non-savoir. Une maison animée que du regroupement des étages, amène les messes dans la rue à réclamer des églises. Dogme, tu voiles à toutes vapeurs. Le fleuve affluente comme une bonne mer. Si on lui ligature les trompes c’est pour le bluff, on dirait les paroles de haine de la chanson d’amour au top du hit-parade des tireurs de ficelles. Je reste collé à tes aisselles, les chiens qui y sont suspendus n’ont pas de laisse. Même en noir quand tu les soulages ils rient aux éclats. Puis tu sais les expositions c’est une putain d’épreuve, je me rappelle il y a de ça très longtemps quand aux Voûtes du Port j’exposais à Royan, le nombre de têtes de crevettes qui jonchait le sol, permettait de compter les visiteurs.Ce que je resang de Toi ne regarde qu’émoi.
Niala-Loisobleu – 20 Juillet 2018

Le volet bleu qui grince veut garder son étrange chant et pour rien au monde, il ne souhaiterait l’échanger contre à matin à bâtir l’oeuvre du jour, mon Alain…
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Et puis rendre le temps Autan était le plus fou, donc le plus sage …
Les amandiers du printemps applaudiront à notre passage…
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Autan
aurais-je pu imaginer à peine au bord de laisser couler, devant cette triste vérité de murs fuyants que me viendrait la force folle de construire
Autan ?
Le rein c’est toujours l’endroit qui me tire
Au point que ne trouvant plus ce soir qu’une incontournable fatigue je laisse le vent venir me sortir des problèmes inhérents aux bouchons de circulation…
Merci ma Barbara.
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Laisse le vent refermer doucement le volet bleu mon Alain..Il viendra à la bonne heure…
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Que le vent aille
Il sait l’a part des choses
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