LE CHEMIN DE PIERRES
Pierres qui marchent
vieille maison isolée
dernier feu de quand
où on se tord
vrillés comme pampres qui gonflent au soleil
Le caillou sorti des pédales et rein d’autre
qu’un trou toujours à ô t’heurs
Ta voix taisant les cigales d’une écriture loin des vaches et de leur train
et coutelé à m’aime la toile mes pâtes plus mots de les
tu me lis une cabane née de lointaine montagne dans la musique d’un ventre tenu sur tes épaules, j’écoute les yeux d’un battement de pouls, à l’intérieur de l’âtre le vent qui vient de la mer sale le fumet qui court la garrigue, pincement, émoi, des gitans passent, la chaîne des Pyrénées fait stéréo d’un côté à l’autre de la frontière, oublions chaque moment de guerre…
Niala-Loisobleu – 14 Juillet 2018





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