LE NU PERDU
Porteront rameaux ceux dont l’endurance sait user la nuit noueuse qui précède et suit l’éclair.
Leur parole reçoit existence du fruit intermittent qui la propage en se dilacérant.
Ils sont les fils incestueux de l’entaille et du signe, qui élevèrent aux margelles le cercle en fleurs de la jarre du ralliement.
La rage des vents les maintient encore dévêtus.
Contre eux vole un duvet de nuit noire.
Philippe Jaccottet

Peau d’érode battue par la vague acide, comme falaise s’ouvrant genre grotte marine pour rugissants.
La gerçure des heures froides qui n’énucléasse que l’image ceinte à l’espoir, détachée du moulin à prière. Plus crécelle en corps que cigale l’absence d’ô live éreinte le tronc. La hanche du haut-bois tourne en rond pour trouver la clairière. On dirait des buissons pudibonds venus habiller l’orée. Que la chute des seins en agenouille le torse dégrafé. Au seul but de rendre coupable.
N-L – 12/07/18
Je retiens ces trois vers-là, promesses de fruits…
Porteront rameaux ceux dont l’endurance
sait user la nuit noueuse qui précède et suit l’éclair.
Leur parole reçoit existence du fruit
Merci pour ce beau texte, mon Alain…
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Un jardin surgissant sur l’abandon d’une décharge.
Beau comme le fruit originel…
Merci ma Barbara.
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Envolée dans des ciels plus purs….
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Des zèles sombres arrêtés sortent des ouvertures praticables…
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