La nature de l’instant matinal est comme l’enfant qui dort et la mer qui n’a rien arrêté de son mouvement de berceuse. Un sourire à rassurer cette peur inexplicable qui marche collée au flanc de ce qui protège.
Quelques minutes avant l’assaut dans l’insolite de l’amoureux recevant son baiser dans la tranchée. Les fleurs en profitent pour se dépeigner la tige et les pierres sèches de la maison se baignent les poumons dans les traces de rosée.
N-L – 13/07/18
Regarde, il y a un sourire accroché dans le bouquet d’anémones…
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L’anémone est sous la fraîcheur de l’ô tonne avenir. Éternel présage des riches couleurs sans peurs. Quand au bord du chemin d’aujourd’hui, profitant encore de la chaleur fraîche de nuit, l’animal tapi à souri, j’ai compris le sens de mon rêve. Je t’embrasse rouge au bleu violacé ma Barbara. Couleurs d’un bon Jour.
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Je t’embrasse itou, mon Alain…
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itou par tout ?
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par terre
par mon
par vos
par chemin…
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Par chemin et pitre alors !
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LE BEL ÉTÉ
Le feu hantait nos jours et les accomplissait,
Son fer blessait le temps à chaque aube plus grise,
Le vent heurtait la mort sur le toit de nos chambres,
Le froid ne cessait pas d’environner nos cœurs.
Ce fut un bel été, fade, brisant et sombre,
Tu aimas la douceur de la pluie en été
Et tu aimas la mort qui dominait l’été
Du pavillon tremblant de ses ailes de cendre.
Cette année-là, tu vins à presque distinguer
Un signe toujours noir devant tes yeux porté
Par les pierres, les vents, les eaux et les feuillages.
Ainsi le soc déjà mordait la terre meuble
Et ton orgueil aima cette lumière neuve,
L’ivresse d’avoir peur sur la terre d’été.
Souvent dans le silence d’un ravin
J’entends (ou je désire entendre, je ne sais)
Un corps tomber parmi des branches. Longue et lente
Est cette chute aveugle; que nul cri
Ne vient jamais interrompre ou finir.
Je pense alors aux processions de la lumière
Dans le pays sans naître ni mourir.
Yves Bonnefoy, Hier régnant désert
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Sans n’être une douleur…
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Mais non…
Je te garrigue effrontément…
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Serre pôle est ?
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Voui….
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