Quand je vois le néflier tirer la branche comme un moribond j’ai les yeux d’un chant perdu qui se souvient mot à mot des paroles. Le timbre sec épaule l’arrosage. Ça brûle comme les fumerons remontant d’une bataille autour des trous d’obus. Un combat contre soi et contre le climat. Mélange incongru lourd à porter. J’implore le frais qui ferait correspondre cette fatigue avec le motif qui me tient caché dans une ombre chaude. Brûlante comme un Toi en plein soleil. L’envolée agitant ses ailes évent taille…
N-L – 12/07/18




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