POUR LA LUMIERE
Au bord des craies muettes et d’un tableau d’asphalte, des pinceaux secs ont amassés du remblai de l’un, toc de la plante bleue, lin pour l’autre.
Qui poussera autre que ronce dans les gravats sinon l’épine selon saints mats yeux ?
A tourner tout un non en comédie
croire pouvoir dissimuler sa peur de s’engager n’est que désertion
naufrage d’un chercheur d’hors imposteur.
Ma Muse et moi n’habitons pas au bord de l’amer. Nos arbres ont les mêmes parasites que les vôtres et nos rivières étouffent de la même asphyxie qu’en tous lieux où les tronçonneuses se déploient.
Nous ne serions rien qu’inexistants en l’acceptant
Aussi le refusons-nous
Par la création en continu.
Niala-Loisobleu – 8 Juillet 2018

L’ombre doit être nommée et puis une fois nommée, elle disparaît…C’est l’édifice entier de la société qui repose sur le bien-pensant pas beau une fois gratté à la corne…
Alors refusons les tronçonneuses. WP est l’objet de tous les fantasmes, de toutes les crises d’Ego et de toutes les peurs de ne pas accéder à la reconnaissance de l’intime exceptionnel.
C’est à la fois triste et pas étonnant, mon Alain….
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Il y a une fausse accession à la liberté avec internet, les dérives de l’anonymat excitent l’égo et le redimensionne. J’éprouve un sentiment d’interrogation entre ce qui conduit les individus à imaginer consciemment et inconsciemment sans pouvoir établir la part de chaque interaction. Ces paramètres échappent totalement à ceux qui nous ont formé dans l’esprit de réflexion, moi que le cartésianisme a trouvé souvent opposé à sa règle, je me dis que ce qu’il en reste à présent va encore plus loin dans l’embrouille, vu la part grossissante d’invisible. L’iceberg est véritablement en fonte. Mais il n’est pas mort. La confusion passe au premier rang, le progrès étant tourné vers la pente descendante, la bêtise a d plus en plus d’audience. Faisant qu’on le prenne par n’importe quel bout, internet ouvre sur son développement. La machine roule et écrase tout sur son passage.
Je me ferai moins de mal en ralentissant ma fréquence, mieux vaut me taire que devoir subir pareille insanité qu’hier. Malhonnêtement de surcroît. Jamais ma présence ici n’a visé de faire du mal, bien au contraire, je me fous des résultats, jamais je n’ai eu d’attirance pour le succès, en revanche ne pas partager m’a toujours paru contre nature.
Merci ma Barbara, tu sais mon sens des valeurs, aussi pas de soucis pour moi en ce qui concerne ta compréhension à laquelle je suis sans réserve attaché.
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Ne pas partager est contre nature…Le problème c’est que le partage suppose en face quelqu’un qui reçoive en conscience. Alors oui je comprends. mais ça m’attriste.
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Comment ne pas l’être, c’est pire que triste de ne pouvoir partager….
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ça me laisse sans voix…
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Juste des mots de TOI, l’eau de mes yeux ne voit rien d’autre à peindre ma Barbara…
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Ma voix et moi c’est toute une histoire tu le sais bien…et je pense que ceux qui aiment les mots ne font pas les bavards…Mes mots, quand je les trouve, sont un don.Un vrai…
je te les réserve…
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Voilà qui tombe bien car les illustrer est d’autant plus bonheur que c’est une source pleine de vie, n’en déplaise aux tristes joyeusement créative…
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Tu m’écris ♪
Tu m’écris, tu m’écris
Sur papier d’Arménie
Des mots à, des mots à
A parfumer mon lit
Je dessine, je dessine
Sur papier d’harmonie
Des notes à, des notes à
A chatouiller ton ouïe
Et le temps passe comme ça
Douceur de papier soie
Et le temps passe comme ça
Di, di, di, di
Tu déchires, tu déchires
A coup de couteaux scie
Mes manies, mes manies
Maniables à demi
Tu éclaires, tu éclaires
A coups de crayon gris
Mes yeux à, mes yeux à
A te filmer la nuit
Et le temps passe comme ça
Douceur de papier soie
Et le temps passe comme ça
Di, di, di, di
Tu voyages, je voyage
Au fond de mon esprit
Des voyages, des voyages
A t’emmener aussi
Et j’écris, et j’écris
Sur papier d’harmonie
Des mots à, des mots à
A parfumer ton ouïe
Et le temps passe comme ça
Douceur de papier soie
Et le temps passe comme ça
Di, di, di, di
Exactement comme ça ma Barbara !!!!
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Je me souviens de ma découverte d’Isabelle Mayereau…Des moqueries qui s’en étaient suivies…C’était pour les vieux…Elle avait un look d’institutrice sage. Je me souviens l’avoir imposée dans mon entourage et de l’avoir vécu comme un acte de liberté premier parce que cette voix-là chantait l’humilité de la présence au monde. Librement et sans fioriture. et puis doucement aussi…
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Je me souviens aussi que je chantais en boucle sa chanson « Crocodiles » qu’on ne trouve pas sur Youtube..Et qui disait « Vous ne pourrez jamais pénétrer dans ma tête, y fourrer vos doigts sales en forme de chronomètre, dégueulasses. Et vous grimpez l’échelle des coefficients, agenda de croco, Mercedes 600…. »…
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Elle conviendrait bien à cette engeance con pétitive qui vit de records…
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et puis cette autre aussi que je ne retrouve pas non plus et qui disait: « Vous dérangez mes idées noires, vous me dérangez.Vous écrasez vos cigarettes sur mes idées, la preuve est faîte, vous fascisez « …
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La fascisation internaute tic…
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Je crois qu’elle s’appelle « Vous me dérangez »…Elle m’avait inspiré ce poème 25 ans plus tard…
C’est encore la vie,
cette fatigue au front
pic-vert qui tape à la tempe
d’écorce attendrie
et ces cortèges d’insectes
sales aux veines
en peine de battre en flots continus
pour sucer à la sève
l’ insensé idéal
à la cime suspendu comme un falot.
C’est encore la vie
le front fiévreux qui s’effondre
sur le livre ouvert
au sens
pour mieux le fendre
et ces cortèges d’énigmes déguisées
en injonctions paradoxales
que vous lancez
en lourdes neiges froides
Sur la clarté de mon noir matinal.
Vous me dérangez.
Barbara Auzou.
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Les sus heurts…qui s’abonnent ma Barbara…
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Eh oui et que fait-on sinon disparaître de ce truc…Je viens de recevoir mon 850 eme abonné. Un blog de dessin au fusain. Pas inintéressant mais…Qu’advient-il après des échanges profonds?
J’avoue être perdue…J’ai été honnête avec toutes les tentatives d’abonnements « Vegan » signifiant clairement que moi la nuit je rêvais d’entrecôtes et d’escalopes (!), honnête aussi avec les maniaques du développement durable, certes c’est important, mais il faut aller faire un tour dans les établissements scolaires pour voir comme c’est de venue une religion qui balaie tout le reste (restant ceci dit dans les limites du « déchets » car l’humain qu’on laisse crever ça fâche comme discours!) que contre mon gré j’ai parfois rêvé aussi d’étranglement de nounours polaire, j’ai dit non aux blogs beauté et manucure, le blog foot, n’en parlons pas, alors…A l’instant où je te parle je vois s’inscrire dans une fenêtre à droite une nouvelle abonnée…Oh non ce n’est pas regardez regardez…Hier dans les messages qu’ont généré mon article sur le reblog « froid » j’ai évidemment eu le droit « fallait pas mettre le bouton reblog » alors que j’avais bien expliqué que le partage émotionnel et intellectuel était important…Donc demain si je me fais agresser par trois cons dans la rue,je m’attends à ce qu’on me dise: « fallait pas sortir de chez toi! »…
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Renversé…
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