
MES EUPHEMISMES 27
L’odeur sauvegardée d’un lavage de cerveau
enlise le mensonge du savons net obséquieux…
N-L – 01/07/18

L’odeur sauvegardée d’un lavage de cerveau
enlise le mensonge du savons net obséquieux…
N-L – 01/07/18

No viene la oscuridad de los colores
Sino del miedo
De la blancura.
Por lo demás, los colores oscuros
Son más densos en olores
Al atardecer de un otoño tardío,
Cuando el sol con el agua del lago
Sacia su sed de orgías,
celestes, anaranjadas, amarillas,
color turquesa ,
rojo púrpura o todo ya en negro,
En tanto los patos pardos,
De a dos,
Desaparecen de vista
Por la penumbra.
Por eso los olores,
Por la índole de la noche,
Siguen, pues, condensándose.
El lago, casi quedo,
Ya se está cambiando
Para irse a dormir.
En silencio se abrocha el pijama
Con botones de luna
Cosidos a la orilla afarolada.
Para que alguien,
Acaso yo,
Vele por su paz.
Silvia Monrós Stojaković
L’obscurité ne vient pas des couleurs
Mais de la peur
De la blancheur.
Pour le reste, les couleurs obscures
Son plus denses en odeurs
Au soir d’un automne tardif,
Lorsque le soleil et l’eau du lac
Assouvissent leur soif d’orgie.
célestes, orangées, jaunes,
couleur turquoise,
rouge pourpre ou tout entièrement noir déjà,
Pendant ce temps les canards bruns,
De à deux,
Disparaissent de la vue
Dans la pénombre.
Pour cela les odeurs,
Continuent, se condensant,
Dans le caractère de la nuit.
Le lac, est presque resté,
Il est déjà en train de se changer
Pour aller dormir.
En silence, il ferme son pyjama
Avec des boutons de lune
Cousus à la lisière réverbérée.
Pour que quelqu’un,
Peut-être moi,
Veille sur sa paix.
Silvia Monrós Stojaković

Dans ces pas qui butent aux cloisons
s’élève l’incommunicabilité
je marche en sortant loin, de plus en plus loin
Vienne la mer…
N-L – 01/07/18

Un lourd climat s’est posé sur la fragilité apparente de l’herbe que des feuilles n’ont pas eu le temps de protéger
Les oiseaux craquent dans l’épaisseur de l’air sur des branches qui peinent à sortir
Les reliefs d’une réunion bruyante gonflent les yeux d’un matin pâteux
J’ai ouvert les fenêtres pour donner un mouvement à l’inerte sans être certain d’avoir vu le fumet du café rejoindre la vie sortant du soupirail du boulanger
Il va falloir changer l’hébergement de couche, les draps sentent le pique-assiette que le pli ne peut plus cacher dans la culture d’une inertie consommée
La bouche sèche à se fermer les oreilles dans le fatal condescendant qu’on a refusé pour soi-même au temps de l’absence de ses propres parents
Les premières gouttes d’un orage couchent la lueur des bougies, le vent couche la flamme des senteurs du jardin dans une clarté tombée dans l’escalier. Un serment de coeur avale la carte bancaire sans le moindre scrupule
Ne pas jeter le lieu où le caillou marque la clairière au refus d’intolérance, l’imaginaire a des battements de coeur audibles.
L’arbre qui parle a les jambes qui marchent sur la mer.
Niala-Loisobleu – 1er Juillet 2018
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