
FA DO
Au-delà des bitumes enveloppant l’acide des paumes, demeure un claquement de bois qui ne casse. Aux poutres du plafond bas le parquet de la chambre emboîte au rêve comme une invitation à danser. Quand le chien sera mort chercher qui le remplacera met en niche dans l’allée N°13 du cimetière des éléphants roses. Le locataire de l’instant qui passe joue du piano barre. Demain je ne sortirai pas le cheval, je le libérai ce soir de la statue équestre où le roi l’a scellé comme piédestal. Avant que parte notre passage faut remplir sa case de tout ce qu’on s’est promis de cocher. En sortant nue sous ta robe les mauvais plis ont quitté le mouvement de tes retenues. Je viens des Corbières dans le thym sauvage de mon allure équine. Mélancolie derrière la sierra, ça pousse à quai, Cap au vers…
N-L – 24/06/18
L’insondable
qui se riait du bûcher hier, qu’était-ce sinon ce galop nécessaire que rien ne tempère et qui enjamba ce foyer de peu…
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Faire de peu
c’est mieux
et déjà plus
Quand au gars l’ô celui-
là est au pis anneau tout près à marier…
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Il me semblait bien que le chien dans l’allée treize attendait les justes n’os….
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n’os qui êtes aux cieux, restez-y…
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Oh oui alors…Pas d’AH-crocs!
Merci mon Alain.
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Bonsoir… Quelle joie de lire votre texte et d’écouter un peu de Fado… Pour tout cela merci… Belle soirée.
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Merveilleuse musique qui part d’une douleur en cherchant et réussissant à l’en sortir par la grâce de sa beauté…
Merci lesfaitsplumes.
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