LA SAISON DES AMOURS
Par le chemin des côtes
Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité
Je viens à toi la double la multiple
A toi semblable à l’ère des deltas.
Ta tête est plus petite que la mienne
La mer voisine règne avec le printemps
Sur les étés de tes formes fragiles
Et voici qu’on y brûle des fagots d’hermines.
Dans la transparence vagabonde
De ta face supérieure
Ces animaux flottants sont admirables
J’envie leur candeur leur inexpérience
Ton inexpérience sur la paille de l’eau
Trouve sans se baisser le chemin d’amour
Par le chemin des côtes
Et sans le talisman qui révèle
Tes rires à la foule des femmes
Et tes larmes à qui n’en veut pas.
Paul Eluard

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
L’Amoureuse. Eluard.
J’aimeAimé par 2 personnes
Comme un moment mieux choisi
mon merci n’a de retard
que l’impression d’étrange vitesse laissé par d’autres
La route fond sous la tôle
le bord de mer transpire une idée de fraîcheur
sympathique, tant pis pour Robert
allons m’aime aux galets…
Merci ma Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne
Je suis prête, allons-y! Je sens déjà les galets rouler à ma gorge…
J’aimeAimé par 1 personne
Pour les mâcher en dunes dans lesquelles les seins glissent…
J’aimeAimé par 1 personne