PERSONNE
Où que tu sois
D’énergie fauve
Cest de partir
Bien avant l’heure
Avec au cœur
Cet abandon
D’un chevalier
D’Abyssinie
Cristal bohème
On te visite
En gai saccage
Tu vas selon
Ce qui prend l’âme
Mais le désert.
André Velter

Où que tu sois
D’énergie fauve
Cest de partir
Bien avant l’heure
Avec au cœur
Cet abandon
D’un chevalier
D’Abyssinie
Cristal bohème
On te visite
En gai saccage
Tu vas selon
Ce qui prend l’âme
Mais le désert.
André Velter
Par le chemin des côtes
Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité
Je viens à toi la double la multiple
A toi semblable à l’ère des deltas.
Ta tête est plus petite que la mienne
La mer voisine règne avec le printemps
Sur les étés de tes formes fragiles
Et voici qu’on y brûle des fagots d’hermines.
Dans la transparence vagabonde
De ta face supérieure
Ces animaux flottants sont admirables
J’envie leur candeur leur inexpérience
Ton inexpérience sur la paille de l’eau
Trouve sans se baisser le chemin d’amour
Par le chemin des côtes
Et sans le talisman qui révèle
Tes rires à la foule des femmes
Et tes larmes à qui n’en veut pas.
Paul Eluard

Pesanteur défaite
détachée d’entraves
ô comme tu sautes
gracieuse
volubile taiseuse
à jambes que veux-tu
olé toro
renifle l’été
et capture les crans de l’onde
au lasso !
N-L – 21/06/18

S’ouvrant fraîche peau
formes couleurs
mouillent les doigts
Je remonte ton rêve
pas à pas
souffle attendri
N’en rien tondre
flamme dans nos main
sautons dans l’été
Niala-Loisobleu – 21 Juin 2018
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