UN APRES-MIDI ROMPANT L’ATTENTE
Un bruissement
couleur mutante
le jardin va soudain et s’arrête au bord du chant en terrasse
On cherche à entendre la mer nous ramener à sa marée
Le fossile niché dans le sol évoque l’odeur du coquillage qui y a séjourné en laissant de quoi se tromper sur des traces qu’on invente
Tout avance au pas
Au milieu du manège un cheval tourne en boucle sur le labour d’un araire à plat-ventre déporté à l’opposé du soc
Quand le soir sera tombé ce sera la couronne des genoux qu’il faudra porter chez l’orfèvre d’internet qui vient de dire: je suis là…
N-L – 17/06/18

Ton jardin attend sa toilette entre le fait et le restant à faire …et pourtant seuls les iris entourant amoureusement le tronc dominent dans la photo qui ne les a pas mis au premier plan…
encore au pied de l’arbre: Rien:
des boîtes, des tessons, un couteau
les restes d’un dimanche oxydé.
Le taureau mugit, Samson seul et blessé
dans le dépaysage de la nuit en ruines.
Par les prés jaunes rôdent
le loin chauve et le tigre élimé.
Elle s’éloigne du jardin désert
et par les rues pluvieuses arrive à la maison.
Elle appelle, personne ne répond, elle avance,
il n’y a personne derrière les portes
Elle va de porte à personne, elle atteint
l’ultime porte, verrouillée,
elle cherche la clef mais elle est perdue,
elle frappe et griffe , elle frappe,
durant des siècles elle frappe,
et chaque siècle la porte est plus haute
et plus fermée et plus porte à chaque coup.
Elle ne l’atteint plus, elle attend
qu’on ouvre, assise sur sa petite chaise.
Liberté sur parole, Octavio Paz.
J’aimeAimé par 3 personnes
Morceaux épars, tout va de travers, jamais vu un tel manque de connexion internet…suis épuisé physiquement et moralement la zone blanche ce sera fini quand ?
Désolé ma Barbara la cabane fait une remontée non programmée…
J’aimeAimé par 2 personnes
tu n’as pas à être désolé…
Je t’embrasse mon Alain.
J’aimeAimé par 1 personne
Pas coupable certes, mais contrarié, pleinement ma Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne