L’Œuvre peint de Milan Markovich
Jamais douleur
ne fut plus élégante dans ces grilles
noires, que dévora le soleil. Et jamais
élégance ne fut cause plus spirituelle,
un feu double, debout sur les grilles du soir.
Ici,
un grand espoir fut peintre. Oh, qui est plus réel
du chagrin désirant ou de l’image peinte ?
Le désir déchira le voile de l’image,
l’image donna vie à l’exsangue désir.
Yves Bonnefoy, in Le dialogue d’angoisse et de désir
Poèmes, Poésie/Gallimard, 2006

L’élégance de la douleur, l’élégance du désir…Ensemble dans la même spiritualité…Comme pour souligner encore la gravité intrinsèque du BEAU…
Merci mon Alain.
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Le tremblement de la flamme secoue la mèche au coulage de la cire, le caillou lapide les pleureuses pendant que la mousse tend son genou pour se retenir…
Digne le silence étaie…
Merci ma Barbara.
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La mousse du genou regarde son creux poplité dans le blanc de l’oeil émue de le voir pour la première fois de face…
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Non sur la paille d’un moulin à prière le creux se mit à table en s’entendant dire « nous avons les moyens de vous faire parler »…..en effet quand il vit ce qu’on lui proposait en grand et non au menu.
Bien que se reconnaissant pas pour s’être toujours vue que de dos, la fosse poplité se fit mousser pour de vrai…
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De la poitrine de missel???
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Du l’art maigre…
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et du peint blanc?
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comme un croûton de rosière…
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Etrange taverne que celle-ci…
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