L’HOMMAGE DE CUECO
Savonnant ce ciel gris comme on gratte à la ponce un mat à faire briller, je tire le chaud et fais partir la couleur froide de la pente à gravir.
La montagne Ste-Victoire marque un signe vivant au centre d’un univers penché sur sa mort, tenace comme une révolte contre l’Art Officiel. Témoignage quelque part chevaleresque comme se qui se hérisse toujours dans le mouvement érosif emmené par le courant. Cathares Corbières m’entendez-vous ? J’ai le coeur attaché à suivre intrinsèquement la pendule lunaire qui fait l’estran quoi qu’il arrive sans se laisser abattre.
Cézanne s’est fait gardien et veille dans le désarroi d’un art galvaudé.
Cueco lève le relais.
L’amour manifestation universelle de l’Art n’est pas mort. Il a seul cette éternité qui fit que d’aucuns pensèrent inventer des dieux pour en bénéficier. Dans les remugles de la création le cri a forte affaire avec l’éboulis. Ce ne sont que quelques cailloux qui roulent, la montagne est bien enracinée. J’ai la joie malgré l’eau sale qui ne tient plus qu’au tapis, autour plus rien ne baigne au marécage. Libre de t’y asseoir la culotte ne crains rien des tâches, elles sont toutes que peinture.
N-L – 14/06/18

Si ton coeur est attaché à suivre la pendule lunaire qui fait l’estran alors tu n’auras jamais de retard sur le jour clair, mon Alain.
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RELÈVES DE VEILLES
En permanence, espérais-tu, mais écrire
ou marcher sur des plages de sable,
tu as fini par les confondre, aucune empreinte
ne résiste au destin qui la ronge,
la disperse, la tempête est moins lourde,
et rien ne fixe une frontière
à l’estran comme à cette ligne.
Tu ne cesseras pas
de t’étourdir, d’être lucide : poursuivre à ce rythme,
entrer à son gré dans le passage inapaisable,
l’éphémère en s’y ressourçant
te ressource avec lui.
Pierre Dhainaut
Merci ma Barbara.
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Merci à toi…
Je connais peu Pierre Dhainaut…Ce que j’en lis me conforte dans ma croyance première en d’infinies ressources…
à bâtir en artisans d’essentiel…
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