
NOTRE COULEUR DE SIGNES
Bruit de train dans un clapotis de vagues suivant la route montagneuse du bord de mer, c’est toi qui corniche. Calanques au miroir mis en plongée.
Tu sors d’un roux issu du mortier des ocres, ceinte victoire, vert de pomme ambré de sienne Cézanne
l’accent perdu d’une montagne brûlée au bûcher religieux cendre au cep tordu partageant la rage pacifiste de l’olivier. Ô douleur du tronc qui sève à la veine de sécheresse
L’argent du feuillage crachant sur celui du fric
Rose-sanguine bruni qui vulve gueule ouverte
Tirés du sommeil végétatif des tons déplacés de certaines confusions de langages, les jaunes grimpent au treillis, entourent la tonnelle et se font la rame d’un terre-neuva aussi alerte à la godille qu’au lancé de harpon
Chrome et cadmium adoubés
Ta peau offre sa blancheur au brun de ton épineux. Vagabond comme un vol de passereaux se posant des dalles aux branches
Pâleur où le bleu des veines pose en épandage son réseau d’adduction
Nous sommes le pigment pur de l’expression intime. Rangez vos tubes et crayons ce que notre extrayant végétal en nous minéralisant ne peut avoirde commun avec tout superlatif pompeux, l’accent marchand d’une quelconque flagornerie
et encore moins de donner à quiconque l’idée saugrenue de se mettre au monde en qualité de superstar élue
La couleur est à la poésie la richesse offerte sans limites par l’esprit de métaphore…
Niala-Loisobleu – 13 Juin 2018
Le pigment pur de l’expression intime offre ses paumes au vent. Et il arrive que le vent se fasse mauvais et le lui picore jusqu’au gris.Je veux croire fermement comme on vit son rêve que le BEAU gagne toujours , justement parce qu’il n’est ni codifié ni répertorié à la palette sociale qui voudrait à tout prix lui donner un nom et de préférence le sien!
Un texte qui m’émeut dans la marge qu’il trace à côté de la grille du tout-venant.
Merci mon Alain.
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Que chacun de tes mots trouvent bonne et pleine compréhension, ma Barbara.
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Si tel n’était pas le cas j’offrirais mes paumes ouvertes ailleurs tu sais…
Fleur d’un monde meurtrier
la beauté
lotus pur, pied dans la vase
la beauté survit au carnage.
Elle seule me touche
comme un visage,
aurore nouvelle,
chevaux courant dans la steppe,
mouette portée par les vents,
bond d’un animal sauvage,
rien d’autre ne compte ni ne reste
sinon l’amour dans un regard,
ton charme, beauté en mouvement
apaisant les blessures du temps.
Chant XI, la beauté.
Feu nomade, Gérard Chaliand.
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Il y a de moins en moins d’envie de demeurer là, chaque jour tape sur le clou de l’envie d’en partir…ses yeux louches uniquement collés pour épier n’ont strictement rien à donner….
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C’est dommage parce que Wp est un endroit d’échanges. Un endroit où l’on regarde aussi beaucoup vivre les autres et où l’on se demande comment se faire sa place…C’est dommage parce que se faire sa place, c’est simple, c’est apporter sa singularité à l’échange sans chercher à tout prix à être l’unique…
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Il n’y a pas de solution vraie sur WordPress le système d’abonnement étant vicieux. Il y a évidement des gens propres et intéressants à tous points de vue. Mais ceux qui ne le sont pas peuvent venir alors que tu les as supprimé et se réabonner…
Les malades trouvent là un excitant qui nourrit leur névrose. Quelqu’un d’équilibré se retire sans bruit.
Ainsi s’installe le contraire de ce tu es venu faire…
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Je crois qu’il faut ignorer…
si ce sont des gens qui cherchent une brosse à reluire et qu’ils ne l’ont pas, ils finissent par se lasser…
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