LA MAISON D’Ô
Bien sûr qu’il fallut en découdre
Avec le ciel et ses doigts de grand ordonnateur
Pour laisser l’âme étale souffler les heures
Inconnues des pendules.
Ô la très raisonnable démesure
De rites, de bouquets offerts,
De fruits mûrs lavés à grande eau
Et de seconde peau à l’allée jardinière
Mâchée de menthes sauvages.
Des légendes lacustres glissaient à la chevelure du large
En corps dépliés et ensoleillés d’existence,
Chevaux avides de présence
Accompagnant le temps qui passe au sable du pied nu.
Au réverbère de ses renaissances,
L’enfant s’endormait au ballon du soleil
Epousant son arrondi intime
Et il lui donnait des noms maritimes
Qu’il accrochait comme des drapeaux d’envie
Sur chacun des pilotis
De la maison d’Ô.
Barbara Auzou

La Maison d’Ô – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 65×54
Très beau texte, Barbara, qui souffle le vent des veines au front et parfume les narines de l’odeur des jours
¸¸.•¨• 🦋
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Merci à toi, Célestine.
Je te souhaite une journée sur pilotis…
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Un peint qui donne tout. Une osmose inédite.
Merci mon Alain
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Un peint parapluie…ma Barbara.
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un peint prunelles…
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Je comprends…
Donner tout ça laisse coi…
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Rien qui vaille de se faire du souci, le comportement vaut que dalle quand il reste qu’une manif d’égo, ma Barbara.
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Et pourtant …Combien cherchent d’abord la réassurance de leur légitimité dans l’apparent souci de l’autre…
C’est fou quand-même parce que c’est dans l’art que chacun peut trouver son espace singulier…
Je rêve d’une forêt d’yeux décillés qui cherchent l’amour là où il niche véritablement….
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La forêt moire ton bois d’amour, imagine un tracteur qui laboure en silence et derrière chaque sillon qu’il ouvre le gros homme qui écoute l’à venir soulève des polkas piquées de grands oiseaux sortis de la mer. Enchanteur transfuge que l’art aux renouvellements perpétuels. Mais l’art est silence avant de faire taire ma Barbara.
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