
PLOMB
Sous la moiteur du temps lourd qui couve
la main en visière l’air se cherche à voir le loin
c’est autour dans la valise, bien bas, que ce qui étouffe ne vient plus du quai mais de l’à-marre
N-L – 09/06/18

Sous la moiteur du temps lourd qui couve
la main en visière l’air se cherche à voir le loin
c’est autour dans la valise, bien bas, que ce qui étouffe ne vient plus du quai mais de l’à-marre
N-L – 09/06/18
Les commentaires sont fermés.
Je garde ce port d’attache pour un horizon à mille yeux…
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Le regard mille-pattes faut voir comment ça en tâte…
Merci ma Barbara.
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L’air semble plus léger, c’est indéfinissable…
Merci mon Alain, je déménage pour une maison d’ô…
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L’attente de camp pigne invite à se faire une étoile…
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Cœur océan (début du poème)
Au reflet d’une morne insolence
Le lagon marronne sans alibi
Couleurs insulées brisant le silence
Tu dis que l’île est un désir
Un caillou déposé à l’envers d’un défi
Présence opaline à l’ombre d’un sourire
Le vent déshabille l’horizon frileux
Emporte en sourdine l’écho de la pluie
Le sable emprisonne nos pas amoureux
Tu dis que l’île est un secret
Une énigme incertaine au verso de l’oubli
Un soleil indécis au souffle d’un regret
Dans le reflet du Morne insolent
Lorsque la brise rallume la nuit
L’île est en nous, forcément…
Cœur océan
Au désir d’un estuaire
Rivière fragile
Pour dégriser la mer
Et le vent m’emporte au rivage de tes yeux
Cœur océan
Au port de mes silences
Nuit de pirogue
Sur le sable éteint
Et la mer m’emporte en colère de ses lieux
Cœur océan
Au défi d’un regard
Silhouette fragile
Pour dépriser le ciel
Et le vent qui se lève au soleil incertain
Cœur océan
Brise câline
Souffle d’enfance
Sur le temps défunt
Michel Ducasse.
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oui et je dis
comme ça me dit que l’océan enferme ce que nous seuls partageons au milieu du bruit des moulins qui tournent le sans grain
j’en étais quand Paris me remplit le corps de chair humaine
indéfinissable sensation due à l’épiderme relation
Il faisait entre pluie et sec, couvée d’un non décidé, chient-lie qui prend l’espace au bon à rien. Le vivant-mort ça te bouffe la moelle à attendre rien. C’est alors que j’ai compris pourquoi à mon côté cette présence relatant le vide de sa jeunesse, m’envoyait auprès de ma vieillesse faire le plein. La mer ça porte loin, au point de se sentir plus près par viscéral besoin. Es-tu là ? Je crois…
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Oui…Maritimement là
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