
Sans ponctuation
La goutte de sueur qui coule en compagnie d’autres le long de ma colonne image qui te parle à travers sans que la distance en freine l’étreinte et que le froissement du papier classe ne coupe les lèvres jointes chacun leur tour et ensemble sautillement des seins le coeur remue la fatigue lourdeur d’orage en vie à quelque vols rapprochés les oiseaux tirent la mer à rafraîchir l’estran un moment à oublier regimbe bernique ton linge claque en pleine gueule de l’où vent où sous la cendre une truffe quelques oeufs un tapis pour un coin d’âtre j’ai déboutonné les fleurs de la vallée clématite et rose sang donnent une odeur de cheval la gouttière a gardé son chat il happe le laid les pins prennent la route le tapis-volant sait où l’atelier t’attend toute nue ta robe s’est pendue au clou fauve entre un musc pas froissé c’est amour comme le n’ôte piaf la môme
Niala-Loisobleu – 5 Mai 2018

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