PENSEES SOUS LES NUAGES
Je m’adosse à son ombre,
je recueille dans mes mains son silence
afin qu’il gagne en moi et hors de moi,
qu’il s’étende, qu’il apaise et purifie.
Me voici vêtu d’elle comme d’un manteau.
Mais plus puissante, dirait-on, que les montagnes
et toute lame blanche sortie de leur forge,
la frêle clef du sourire. »
(Ph. Jaccottet, Pensées sous les nuages, 1983,
dans Œuvres complètes, Pléiade, Gallimard, p. 730)
Puis le petit linge sorti de son tiroir
Chaque larme y vint poser l’intimité
cherchant à donner par sa présence la moindre trace qui ne saurait demeurer cachée
Illustration: Henri Matisse
N-L – 1er Juin 2018
Niala-Loisobleu 
Je me demande à quoi tu ressembles vêtue d’aile comme d’un manteau…
A un oiseau conquis par l’altitude?
ô oui sans doute….
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Les hommes dansaient et non les oiseaux
Ils étaient les inventeurs du trapèze
Les chevaux ont appris d’eux l’art
Des bouquets
Chagall, la couleur est ton peuple,
Donne-lui des jeux et du pain,
Dieu ! qu’il fait beau quand l’ombre est rouge
Et bleu l’amour !
Louis Aragon
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Alors ton manteau d’elle est d’azur…
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tu c’est twoo, dis donc…
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La puissance de mes rêves me donne des visions claires…
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Vêtu sans E d’ailleurs!
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Nudité émoi
avec ou sans E
ne sera pas faute…
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Oh j’en suis certaine…
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