CLEMATITE
L’HERBE AUX GUEUX
Sur les ruines
D’un sol ancien,
Nous arrachions à pleines mains
Le papier à fleurs au plâtre des murs
Et démêlions patiemment
Les cheveux de la vierge
Tressés dans le questionnement
D’une nuit qui ment.
Comme il aura fallu veiller
Sur l’enfant que nous étions,
La main à ses mots
À ses buvards, à ses brouillons,
Sa présence envahissante
Et sa ligne s’enroulant à nos corps verticaux.
Nous ne savions pas alors la complicité des trains
Et la dissémination des graines qui voyagent
De gare en gare au fil d’un temps qui fait notre jardin.
Une lignée de mots rares fleuris sur un matin sauvage
Escalade follement le romarin.
La couleur s’exhale et nous l’aimons pour ses silences,
Sa frange de sable froissée aux doigts des saisons.
Pourpre, la patience de la clématite.
Pourpre, le souvenir d’un Nous qui nous habite.
Pourpre notre immobilité merveilleuse
Au secret de tous les herbiers que nous accrochons
Aux murs de briques comme des veilleuses.
Barbara Auzou

Clématite – L’Herbe aux Gueux – 2018 – Niala – Acrylique s/toile 100×100
Une multitude de veilleuses étoilées veille sur notre journée….
Merci mon Alain…
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Le fait des Mères, grand pavois, ma Ria navigue sur le bleu de la rondeur de son ventre….Mystère aux multiples espérances ma Barbara, c’est Bon Jour !
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et plus que jamais
https://youtu.be/i6e9O6waQQo
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Il y a là ce qu’on ne trouve nulle part ailleurs..en effet.
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Merci Anne.
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Merci lesfaitsplumes
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Merci
Domi Amouroux
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Merci Carole Médium Clairvoyante.
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Merci Zoryana.
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