IL Y A UNE TERRE QUI HALETE
DANS LA GORGE
Il y a une terre qui halète dans la gorge,
il y a un bouquet qui embaume la maison.
L’air est solide, le chemin pierreux.
Je cherche l’eau profonde et pavoisée de noir.
J’emplis de terre le crâne, je veux respirer plus haut,
je veux être la poussière de la pierre, le puits verdi de mousse ;
le temps est celui d’un jardin
où l’enfant rencontre les fourmis rouges.
Je vais jusqu’à la fin du mur chercher un nom obscur :
est-ce celui de la nuit proche, est-ce le mien ?
António Ramos Rosa, Le Cycle du cheval suivi de Accords, Éditions Gallimard, Collection Poésie, 1998, page 43. Traduction du portugais par Michel Chandeigne. Préface de Robert Bréchon.

Le temps est un jardin, oui…
Et l’on cherche toujours à nommer…Toujours.
C’est beau.Je ne connaissais pas…
Bonne nuit mon Alain…
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C’est d’herbe entre une averse et le hennissement
d’une nuit ma Barbara…
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Pouliche la nuit préserver mes fleurs…
Bonne nuit mon Alain…
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Un cheval au loin à bois
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Merci Zoryana.
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Merci Audrey.
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Merci Carole Médium Clairvoyante.
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