
EN VOL
L’orage en roulant sur la Chaume n’a pas fait peur aux oiseaux. Heureusement pour eux c’est que de la nature, normal, pas comme cet acharnement que mettent le hommes à multiplier les moyens de les détruire. Il y a quelques années le jardin regorgeait d’oiseaux, les hirondelles nichaient, les merles colonisaient, sans que ça dérange la présence de rouges-queues au gros ventre, puis les mésanges jaunes et les rouges-gorges se livraient à des joutes de voltiges aérienne avec toute la famille moineaux.
Aujourd’hui je déplore leur raréfaction sans discrimination de sortes…
Il y a un puissant symbole de liberté attaché à leur présence. Ils sont la raison de l’arbre d’être fou en permanence.
L’ordre du grand désordre avance plus dangereux que l’ont été les guerres de religio et la force atomique dans l’explosion nucléaire. La poésie comment fera-t-elle pour se déplacer si nous n’avons plus les vecteurs du rêve dans la libre-pensée ?
L’amour est sans nul doute une de leur représentation les plus manifestes. De ma branche où je vois venir cette clairière pour la parade, mon sang ne fait qu’un tour. Je sens la réaction chimique traverser mon organisme, des couleurs de tous éclats copulent et gonflent les seins de l’espérance. La pierre a ses hauteurs. Des feux y ont été mis pour détruire un certain état d’esprit. Le mécréant que je suis n’a que faire d’un dieu, d’ailleurs s’il y en avait un, il ne pourrait accepter son oeuvre.
Là derrière mon regard, toi qui sens mes yeux te chercher, prends-en l’entité, baigne-toi le corps dedans, frotte-toi le ventre contre et plonges y ta langue et tes mains, tu peux tout caresser, je n’ai qu’en vie de la garder pour la partager avec toi comme un oiseau fait avec l’air.
Niala-Loisobleu – 23/05/18
J’ai attendu.
Rien ne servait de chercher la rencontre.
nous ignorions tout de nous- mêmes.
Dormir un long sommeil qu’un été plein éveille dans ton fragile sourire
tremblant de ma naissance.
Gérard Chaliand, Feu Nomade.
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On ne force pas la chance
Ce qui fait l’herbe au départ c’est la direction d’évent
Tout est plancton si nous fanons pas…
Merci ma Barbara.
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il est beau ton texte, tu sais…
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Comme de couleur ma ria écriture ✍️
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Oui, comme ça.
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Oh ça me touche…
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les cous leurs
se penchent
regardent et
s’exclament:
ô ça me touche…
ça te touche?
ô oui ça me touche.
ça me laisse sans voix.
Mais l’envol peut être silencieux dit-il…
ça tombe bien j’aime pas les mots perdus dit-elle
avant de retourner au tapis façonner ses mots.
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l’habile, té, c’est que manu ailes !!!!!
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Merci Zoryana.
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Merci
lesfaitsplumes
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l’art-triste ou l’art-tissant?
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Croiser les fils, nouer les couleurs, le métier en tirant les navettes en gémit de plaisir…
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Tellement que de la répartie sous l’haleine, j’en ai pull !
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Le manu-ailes, dis, c’est bon aussi pour la plume?
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Oui et pas que la sergent-major !!!
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Ah c’est bon de le ça voir!
ça valait la penne…
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Merci Domi Amouroux
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