La vérité du drame est dans ce pur espace qui règne entre la stance heureuse et l'abîme qu'elle côtoie : cet inapaisement total, ou cette ambiguïté suprême. Saint-john Perse
Il faut se frotter au monde, dit-il….
le vestige du pas du soleil.
Entre nous.
Entre soleil et nous.
Comme la terre, alors, sur laquelle aura passé
Plus loin , je la vois, le soleil
Jusqu’à ce lointain qu’elle emporte, elle , dans le jour.
Comme je te rejoins.
Mais le vestige est en avant.
S’interrompt, comme je te rejoins, où le jour aura fusé.
Oui mais il ne faudrait pas que du ben n’en reste que du bouché…Laissons là en apparence et à la surface du ben les jeux d’ô et revenons au peau poême si tu le veux bien…
oui, attend je t’en écris encore:
Ma femme
debout derrière le mur
enlève un à un les linges du couchant
et les entasse sur son bras libre.
sur cette route qui ne mène à aucune maison,
je disparais jusqu’au soleil.
Le pays explique
La laine de la route tire
et s’enflamme.
Merci lesfaitsplumes.
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Il faut se frotter au monde, dit-il….
le vestige du pas du soleil.
Entre nous.
Entre soleil et nous.
Comme la terre, alors, sur laquelle aura passé
Plus loin , je la vois, le soleil
Jusqu’à ce lointain qu’elle emporte, elle , dans le jour.
Comme je te rejoins.
Mais le vestige est en avant.
S’interrompt, comme je te rejoins, où le jour aura fusé.
André Du Bouchet, Ou le Soleil.
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J’écoute ton ben s’écouler
Quelle image
Ça laisse quasi modo
Comme ça gargouille…
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Oui mais il ne faudrait pas que du ben n’en reste que du bouché…Laissons là en apparence et à la surface du ben les jeux d’ô et revenons au peau poême si tu le veux bien…
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et encore ces vers:
J’ai vu, tout le long du jour, la poutre sombre et bleue qu barre le jour se soulever pour nous rejoindre dans la lumière immobile…
Dans la chaleur vacante.
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Splendide..,
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oui, attend je t’en écris encore:
Ma femme
debout derrière le mur
enlève un à un les linges du couchant
et les entasse sur son bras libre.
sur cette route qui ne mène à aucune maison,
je disparais jusqu’au soleil.
Le pays explique
La laine de la route tire
et s’enflamme.
Dans la chaleur vacante.
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Je m’alimente d’un feu de pierres
je renonce
il y a une main
tendue dans l’air
Tu la regardes
comme si tu le tenais de moi
Partout nos traits éclatent.
Dans la chaleur vacante.
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Merci Zoryana.
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