PROMESSE D’UN JARDIN
Tout ramassé, hors du sac, leur amour survit à la destruction de masse
la tige des fleurs du soleil rayonne
qu’on dirait un chant de vélo quand la robe arrivée aux épaules de la montée, montre la vigueur des cuisses
Le souffle en pédale sans faire sauter la chaîne
Le monde à part s’indique en ouvrant les chemins sans monnaie, une odeur de Givenchy dans les nymphéas qui fait le Jeu de Paume hardi comme la main de masseur dans la culotte mais sans le zouave laissé au maintien du pont
Quand viendra le Soi
pas d’inquiétude à avoir
il aura bien trouvé son Jardin.
N-L – 11/05/18

.. » Un rêve étonnant m’environne:
je marche en lâchant des oiseaux,
tout ce que je touche est en moi
et j’ai perdu toutes limites.
Quand je passe près d’une ombre
claquant comme un linge au vent
elle souffle à mon regard:
je suis à toi tu me prends
la muraille qui m’enchaîne
m’a préparée à te plaire »…
Extrait de « Suite mineure » de Jean Tardieu.
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Magnifique
J’adore Tardieu !
Tiens je t’embrasse comme mon regard qui vole ma Barbara.
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je prends, je prends
et je lâche mes oiseaux de paradis
qui se mouraient dans les murailles….
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Lâche, lâche, les oiseaux hors des murailles !
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en volées en volées
forts de liberté
sont passés par-dessus
sans même se cogner!
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Quand les volées battent
c’est fou ce que la lumière passe…
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Fous de bas sans…
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Merci Audrey.
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Merci
kreakhaos
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