CHEMIN DE PAS
Près du chemin ouvert
Et du bois sous la neige
La pointe qui soulève la nuit
La lampe veille
Sur le visage blanc les paupières baissées
Sur le mur découvert les volets refermés
Les ornières du sol se joignent
Le pont plus près
Les carrés tout autour
Les formes
Les objets
Le mystère des portes
On franchit l’émotion qui barre le chemin
Et sans se retourner on va toujours plus loin
La maison ne suit pas
La maison nous regarde
Entre deux arbres
sa chevelure rouge et son front blanc
Le silence s’attarde.
Pierre Reverdy

Je le connaissais pas celui-là…
Merci
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Que ne donnerait-on pas pour près et les pas loins…
Merci ma Barbara.
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Des près qu’éclairent des chants d’ailes…
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Les teints sellent
couleur flamme bleue…
Merci ma Barbara.
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« Je suis aussi nu que le feu… »
Je suis aussi nu que le feu
Que la fougère
Que la nuit où crèchent les bœufs
Nu comme un ver.
Mes mains. Des insectes dedans.
Mes mains me brûlent.
Les oiseaux y boivent souvent
Une eau de lune.
Mains qui consacrent Qui consolent.
Messe des mains
Qui déplacent la nuit des hommes
Jusqu’au matin.
Suis-je si seul d’être si vieux
Quel est mon crime ?
Je suis aussi nu que le feu
Que Dieu domine…
Charles LE QUINTREC, Stances du Verbe Amour, Albin Michel
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Quelle peinture, le nu intégral, pris à pleines mains sans que jamais l’une des deux soit orpheline d’en vie…J’aime dans l’entre-ligne le lire de sur face ce poème …
Merci ma Barbara.
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merci à toi
bel oiseau
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Merci lesfaitsplumes .
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Merci Zoryana.
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