
L’ÎLE
Quand marchant dans l’épaisseur d’un rapprochement, par les trous qui se font dans la ramure, des bouts de ciel claquent au vent, des pensées fugaces cognent aux vitres. Un rideau se met à trembloter, as-tu vu passer la colombe, c’était virginal comme un besoin de se mettre à poil. Ce serait la façon de vouloir donner plus, qui précède le désir de donner tout. Rien soustraire, pas répartir ce qu’on se garde que pour soi et ce qu’on déclare partager. sans s’en départir.
Je regarde la respiration de ces chemins où je nage, marche et vole. Elle est pas accélérée où en apnée selon que je suis sur le long d’une orée ou au coeur de la clairière d’une écorce, au noeud des branches, sur la canopée, non partout l’équilibre de la respiration fait le balancier du fil sur lequel je marche. Parce que je ne vois rien d’autre que l’odeur de cet assemblage de senteurs.
Mon nez vit un chantier naval d’édifices qui tracèrent leurs épures dans la lumière des cathédrales. Nu, sans que la honte viennent brusquement jeter son voile noir sur la pureté. Île en vue. Je n’ai que du bleu pour la mer à peindre autour du jaune-soleil.
Niala-Loisobleu – 2 Mai 2018
La lucidité est la blessure la plus proche du soleil
comment donner toute sa place à l’autrement sans trop de bleus sur le rayon …
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Le jaune trempé au rouge en perdit le ton d’un champ visuel…
Merci Barbara.
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Splendide.
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Merci MioModus.
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la nudité sublime, merci Niala
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L’écorché vif…
Merci Vérojardine.
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en vivifiant paysage marin aujourd’hui, j’adore
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Merci
Sisyphus47
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Merci Jo-Ailes.
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Merci Christophe Guitton.
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Le sel en chemin suit son courant…
Merci laboucheaoreille
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Quand seul sur l’immensité bleu un poumon vert m’arrête..
Merci Eva.
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Dans un monde sec la mer abreuve…
Merci Zoryana.
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Merci Boris.
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Merci newhedoniste.
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Merci Gilles
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