SALLE D’ATTENTE
Un baiser de tes lèvres mortes et le départ de cette auberge où j’aurais tout seul passé ma vie. Pas de cour, tout de suite la route et les vieilles diligences persistant
dans la poussière tranquille et plus forte que les épaisses fumées.
Le voyage, les départs et le calme. On arrivera, on repartira éternellement sur les routes toujours les mêmes malgré leur nombre.
Et les arbres, les poteaux télégraphiques, les maisons prendront la forme de notre âge.
Pierre Reverdy
https://www.youtube.com/watch?gl=SN&v=pnqRvr0zdgE&hl=fr&feature=plcp
Les circonstances d’une sale attente…ne sont pas des pas perdus…
Merci Barbara.
J’aimeAimé par 1 personne
DANS L’ATTENTE
Un être fou,
un être phare,
un être mille fois biffé,
un être exilé du fond de l’horizon,
un être boudant au fond de l’horizon,
un être criant du fond de l’horizon,
un être maigre,
un être intègre,
un être fier,
un être qui voudrait être,
un être dans le barattement de deux époques qui
s’entrechoquent, un être dans les gaz délétères des consciences qui
succombent, un être comme au premier jour, un être…
Henri Michaux
J’aimeAimé par 1 personne
Valise au démuni d’un quai qui se dérobe…
Merci Luciole.
J’aimeJ’aime
La consigne de ces salles d’attente ne garde que souvenirs pour tous bagages…
Merci Audrey.
J’aimeJ’aime
Merci dilip.
J’aimeJ’aime
Dois-je compter les poteaux ou bien conter les hirondelles, Boris ?
J’aimeJ’aime
J’ai envie d’attraper l’horizon par la peau qui lui manque, on pourrait le scalper hein, puis en faire des corroies de transmission, Max-Louis
J’aimeJ’aime