ETAT DES LIEUX 17
Suspendu à la cloche de la sortie, un béret sans nom de bateau, se demandait où il avait bien pu accrocher son pompon. On navigue à vue sans trop y voir pour pas s’éperonner.
Mais les toiles veillent
Carnac est bien dans l’alignement
un menhir dans la sacoche il est trop tard pour m’empêcher de pédaler.
Elle le sait
les mains hors du guidon, j’entends le timbre de sa voix acquiescer sans le dire. Sa poitrine remonte le fond marin à bord du chenal Par les rias l’estran vient soulager le mal de dos des coques à sec.
Le roux qui sanguine les mèches sur son front me rappelle les domes de la Vallée des Temples au soleil couchant. Recouvert de feuilles d’hors son front volontaire tient la pile du prochain pont. Mine de rien. On se déchire l’identité dans un contexte qui vous a exilé sans pitié.
Comme Victor l’a tant jeté du haut de son belvédère, Guernesey vous retient pas prisonnier, il y a les récifs des requins, dents de l’amer, le coeur pourtant tient librement la croisière sans lâcher son secret.
J’embrasse l’embouchure au goût fort de liberté, gorge ouverte aux embruns. Il y a toujours quelqueque sel dans la pire des fadeurs.
Niala-Loisobleu – 27/02/18

J’aimeAimé par 1 personne
Belle Isabelle, tendre pouliche,
oui je t’écries sur papier de soi
J’aimeAimé par 1 personne
Dans la rumeur d’une marée basse, je plante le grand pavois…
Merci dilip.
J’aimeJ’aime
Les places de premier rang n’étant pas à portée de notes, l’instrument ne serait pas sorti de son étui si l’archet n’avait pas été insolent…on est sauvés…
Merci Cécilia.
J’aimeJ’aime
Tenir d’un chaud-coeur le froid qui fait son beurre, ça fond quoi on en dise, la rigueur d’une humanité raide…
Merci Emilie
J’aimeJ’aime