ALLIAGES A CHAUX COMME A J’AILE
Cet après-midi avant ce soir je dirai: j’ai peint toutes ses notes, en désordre, surtout pas triées. Laissant mon coeur se dépasser, prendre l’instrument, qu’il soit guitare ou pinceau, peu importe ils sont chacun du vent qui saura mieux dire qu’une grammaire que j’ignore.
Tu es là à toucher par le fond des yeux. Bain d’image tremblée par l’iris.
Un train, des routes, une chambre, un lit qu’est-ce qu’on va se dire si on ne se tait pas ?Quelle question hors sujet. Voilà du bleu, voici une racine, regarde est-ce que l’arbre te paraît rabougri ?
Il est une fenêtre sur ton front, juste en plein minuit de ta nuque, que tes cheveux n’ont jamais occulté. Elle ouvre sur ton passé parce qu’il tient la clef de ton avenir. Pourquoi « ton », pourquoi pas « nôtre » ? Parce que des réalités, mais c’est quoi la réalité, un âge, un jour, un moment raté, un propice ? Titi Robin, sa première guitare lui a coupé les doigts en lui donnant toutes ses mains. Un vagabond qui savate dans les gamelles pour ne plus entendre les chiens mordre la poussière.
EXIL II
À nulles rives dédiée, à nulles pages confiée la pure amorce de ce chant…
D’autres saisissent dans les temples la corne peinte des autels:
Ma gloire est sur les sables! ma gloire est sur les sables!… Et ce n’est point errer, ô
Pérégrin
Que de convoiter l’aire la plus nue pour assembler aux syrtes de l’exil un grand poème né
de rien, un grand poème fait de rien…
Sifflez, ô frondes par le monde, chantez, ô conques sur les eaux!
J’ai fondé sur l’abîme et l’embrun et la fumée des sables. Je me coucherai dans les citernes
et dans les vaisseaux creux,
En tous lieux vains et fades où gît le goût de la grandeur.
« … Moins de souffles flattaient la famille des Jules; moins d’alliances assistaient les
grandes castes de prêtrise.
« Où vont les sables à leur chant s’en vont les Princes de l’exil,
« Où furent les voiles haut tendues s’en va l’épave plus soyeuse qu’un songe de luthier,
« Où furent les grandes actions de guerre déjà blanchit la mâchoire d’âne,
« Et la mer à la ronde roule son bruit de crânes sur les grèves,
« Et que toutes choses au monde lui soient vaines, c’est ce qu’un soir, au bord du monde,
nous contèrent
« Les milices du vent dans les sables d’exil… »
Sagesse de l’écume, ô pestilences de l’esprit dans la crépitation du sel et le lait de chaux
vive!
Une science m’échoit aux sévices de l’âme… Le vent nous conte ses flibustes, le vent nous
conte ses méprises!
Comme le Cavalier, la corde au poing, à l’entrée du désert,
J’épie au cirque le plus vaste l’élancement des signes les plus fastes.
Et le matin pour nous mène son doigt d’augure parmi de saintes écritures.
L’exil n’est point d’hier! l’exil n’est point d’hier! « Ô vestiges, ô prémisses »,
Dit l’Étranger parmi les sables, « toute chose au monde m’est nouvelle!… » Et la naissance
de son chant ne lui est pas moins étrangère.
St-John Perse
Oui j’ai tout laissé au vent, il est soleil dans un tant se voulant glacè contre-nature ses fraises roides marquant le corsage d’une pointe plus causeuse qu’un non-dit. Je ne m’ai donc pas relu, laissant mes fautes libres d’exprimer au mieux ce que je suis.
Niala-Loisobleu – 25/02/18

à tes taire…
J’aimeAimé par 1 personne
Où faire germer tes dires
J’aimeAimé par 1 personne
Pardonne moi Luna
Envie la lune comme envie le taureau
la lune décroissante manquant d’amant, manquant de tout.
Que sait la lune, quand suis-je sincère?
Si je t’ai voulu une fois, ou si je t’aime encore?
Que la lune sait ce que je ressens,
si je faisais l’armure, ça m’aurait rendu sombre à pleurer à l’intérieur.
Je doute que la lune puisse savoir quels sont mes doutes, si je ne les connais pas!
La lune lunaire ne brille pas dans mon ciel, il n’y a pas de hochets pour son sonagero.
De ma tombe transformée en berceau, je reviens vous dire:
Pardonne-moi la lune, pardonne-moi la lune.
Envie la lune comme envie le taureau,
avec et sans raison,
Je sais qu’il t’aimait,
Je me sens seul
La lune a bon goût
que sans toi je ne vis pas,
Je ne peux pas te voir
mais je ne t’oublie pas!
Qui connaît la lune du clown triste,
qu’en faisant taire toute l’entreprise à la potence qui donne l’échec.
Je doute que la lune puisse savoir
quels sont mes doutes, si je ne les connais même pas!
La lune lunera …
La lune lunera …
Pardonne-moi la lune, pardonne-moi la lune
J’aimeJ’aime
Ils ont mis la lune au bout d’une corne pour qu’il n’y ait plus de nuit sans brume…
Merci Sisyphius47
J’aimeJ’aime
Après tout vouloir quand le refus s’est armé dans le béton, ça serre qu’à se faire du mal…
Merci isoptech .
J’aimeJ’aime
Merci
tracesdusouffle
J’aimeJ’aime
Le luminaire de nuit est d’ô pâle lumineux…
Merci lesfaitsplumes.
J’aimeJ’aime