ANDALUCIA 40 ANS DERRIERE – 2
Entre les deux Catalogne la gare de Perpignan se tient au creux des vagues, les vitres de la grande verrière voient mieux la nuit que des phares de certaines étapes enfumées, routes où tout ondule, la tôle, bâbord et tribord, la ligne jaune reblanchie, les pierres en chute, attention sortie d’enfants….un train en cache un certain moment un autre. Dali, le voleur de Paul, sa moustache gelée à la bouse me propulse au rouge du noir toro. J’encorne les cours et les salons à la mode, les couloirs de la renommée avec Goya. Je me bats du Chili hébergé.
L’année 1982 se fait sierras, ramblas et grottes gitanes. Lorca est plus vivant que jamais. Sans doute vis-je la révolution au sens intégral…c’est la noyade de la maison avec des années de travail parties vers d’autres découvertes, c’est vrai j’achève ma sortie terrestre, j’entre en cosmos….Gaudi ça élève…
Les formes encloses appellent au large va Alain, sors le cheval…l’oiseau te regarde.
Une gare encore sans nom fait son entrée.
| Petite fille sur la balançoire, allant du Nord au Sud, du Sud au Nord. Sur la parabole |
La nina va en el columpio De norte a sur De sur a norte. En la parabola |
| Federico Garcia Lorca dans Ferias, Editions du Félin, 1998. | |
Niala-Loisobleu – 19 Février 2018
Illustration: L’éveil des formes encloses – 1982 – Niala – huile s/toile 100x_81
Collection Privée

Le jour où je reçus le cours le plus magistral de ce que je devais savoir se passa sous la forme de la rencontre avec Paul Eluard. Au sens figuré, mais dans la réalité en permanence à partir de là…Nos attaches profondes dans le cercle surréaliste ont fait bien des parallèles entre nous. Son approche de la douleur humaine, en tout particulier. Jamais ne céder à la mort, malgré le nombre de fois où elle vous a envoyé au tapis, Paul est certainement mon seul vrai Maître en l’occurrence.
Aujourd’hui Barbara, j’écarte à nouveau la partie grise de la pluie, pour sortir le soleil de derrière. Merci à Toi.
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L’Espagne m’a aussi véhiculé dans le monde de ses atrocités colonialistes…
Merci coquelicotecompagnie.
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