FORÊT SECONDE
S’il restait un fleuve à franchir, si la solitude du passeur n’était pas tout à fait la folie, si le brusque étranglement de ma voix ne trahissait que le vertige de ma force
à son midi, tu ne m’échapperais plus, sanglier, en te multipliant, beauté, en éclatant de rire, et la forêt qui suffoque à te détenir sans partage,
accueillerait le vent, s’ouvrirait à la rude et radieuse alchimie de la seconde nuit. Car la liente des rossignols ne jalonne encore qu’un layon où l’enfer peut surgir, mais c’est le
bon chemin. Et c’est le seul indice qui fortifie l’attente de nos lèvres. Scintillante invective et dôme de fraîcheur, le feu qui vient à vous n’est plus
désespéré.
accueillerait le vent, s’ouvrirait à la rude et radieuse alchimie de la seconde nuit. Car la liente des rossignols ne jalonne encore qu’un layon où l’enfer peut surgir, mais c’est le
bon chemin. Et c’est le seul indice qui fortifie l’attente de nos lèvres. Scintillante invective et dôme de fraîcheur, le feu qui vient à vous n’est plus
désespéré.
Jacques Dupin
Illustration: Niala – Détail d’oeuvre en cours au 14 Février 2018
Niala-Loisobleu 
Merci Merci Merci
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L’arbre surgi enlumine ou cache la forêt ?
Merci affranchie.
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Tresser les boucles d’un ciel raide pour que les frises mettent leurs grappes aux murs…
Merci Stéphanie…
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Un trait bleu…et c’est tout, Jacques Dupin émerge ..
Merci Max-Louis.
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Merci Boris.
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Merci Josy XR.
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