Que de l’amour
au sel de gué rendre !
Est-ce d’être né des deux plus grands conflits que le monde ait jamais connu que je suis l’écorché d’une paix prétendue ?
La contribution me semble en tous points évidente, les blessures que j’en garde ne cicatrisent pas la mémoire. A mon amour inné, mon acquis n’a pu qu’élargir la tessiture du chant libre. Top de murs ça tient trop debout les poteaux de torture.
J’ai à peindre des colombes en bleu, l’aigle s’est fait trop blanc, les tomettes elles, devant demeurées rouges de leur feu, j’ai aussi à trépaner l’idée de vengeance pour réduire sa tumeur à néant, ce en quoi je suis et serais l’innocent d’y croire
ce qui ne pourra couper au rasoir le fil sur lequel je traverse
Un balancier pour l’équilibre d’un espace, pas de parapluie pour excuse de contorsions
Que de l’amour au sel de gué rende !
Niala-Loisobleu – 11 Février 2018



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