Lorsqu’on s’apprête à fermer le énième tome d’un long roman dont on est soi-même et le « héros », et « l’auteur », on a du mal, et pour cause, à réfréner son œil curieux de découvrir les premières pages du volume suivant.
Mais, dans tous les livres, les pages succèdent aux pages dans leur ordre inéluctable. Et parfois, par besoin, par plaisir, ou pour satisfaire ces deux tyrans, la lecture doit-elle s’imposer une courte pause avant de poursuivre son chemin.
La dernière phrase lue, le marque-page désormais inutile, posé, en instance, sur la table toute proche, bientôt nous refermerons l’ouvrage. Mais sans doute ne le reposerons-nous pas sans l’avoir maintenu une fois encore quelques minutes entre nos doigts, les yeux au ciel, peut-être clos pour y mieux voir. Par l’échange de cette ultime et sensuelle caresse entre deux amis qui se séparent, notre mémoire servira de dernier théâtre aux images et aux émotions…
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La corne d’un doigt
à la page
trempé dans ses larmes
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Pour Lelius
merci affranchie
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merci joaileblog
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merci barbarasoleil
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merci tracesdusouffle
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merci Max-Louis
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Merci Madame lit.
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Merci Marguerite.
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