
Les Rites de Passage
Sur le point de succomber
à quelques encâblées
tout près
là
par la fente
des soubresauts de son corps
je vis
qu’elle allait accoster
à l’orgasme
A mon tour de déboucher
du champ pagne
il est l’heur
souhaitais-je en portant une première santé !
Niala-Loisobleu – 30 Décembre 2017
La première santé va aux heureux et malheureux 💙
Aux heureux à qui l’aube sourit…
Qui voient le monde en couleurs…
Aux heureux qui s’aiment…
Qui dansent au vent des espoirs…
Aux Heureux dont on peut lire les lignes de vie…
Aux sillons du visage…
Aux heureux dans les yeux desquels
Le soleil se surprend à briller…
Aux heureux pour qui la vie ouvre ses volets
Sur des matins frémissants et purs.
Aux heureux qui courent après leurs rêves, le cœur léger
D’aujourd’hui vers des lendemains qui les enchanteront.
Aux heureux qui font silence de nos bruits jetés à l’inutile.
Aux heureux qui savent que plus leur temps décroît, plus leur ciel s’agrandit
Aux heureux qui rêvent, rêvent sans trêve…
Qui savent être sans attendre rien, rien d’autre que ce qui leur est donné
Aux heureux qui murmurent du bout du cœur une incantation à la vie
Mais aussi…
Aux malheureux…
Aux Malheureux qui vivent le cœur au bord des yeux
Et dont l’âme hurle dans un vacarme infini…
Aux malheureux qui laissent entre leurs doigts
Couler la vie au sablier de leurs errances…
Aux malheureux dont la vie court, puis trébuche
Chemine de travers, puis se met au vent pour traverser l’amer…
Aux malheureux qui le cœur lourd
Regardent hier s’effacer sans pouvoir vivre aujourd’hui
Aux malheureux qui lavent leurs yeux de larmes salées
Pour ne pas laisser leur cœur devenir sec
Aux malheureux qui contemplent à leurs pieds les débris de leur cœur…
Avec cette sensation vertigineuse de tomber dans le vide…
Aux malheureux dont les mots se cognent à des murs invisibles
Et leur reviennent comme étrangers
Aux malheureux qui scrutent le silence froid de nuits interminables
Et à qui répond l’écho de leurs peurs…
A tous ceux, heureux ou malheureux
Qui du fond d’eux,
Du fond des temps
Laissent s’élever une prière
Étrange et inconnue
Sans nom et sans musique
Incantation à l’indicible…
Alors, ils avancent
Vulnérable à l’infini
Une attente sans nom
Liquéfie leur cœur
Ils laissent monter
Le cri qui les déchire
Et muets, ils implorent la vie!
Avec au cœur
L’humanité pour bonheur ou pour douleur
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Dès le premier Jour l’homme laissa la marque de son burin.
Merci Sisyphus47
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ce qui restera s’avance dans la mémoire.
Merci Barbara.
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Les millénaires peuvent déployer leur science, le mystère heureusement persiste.
Merci affranchie.
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Dans la main d’un berceau
passent tant de fautes d’orthographe
que lui donner un nom-propre
me coupe la parole.
Merci isoptech
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La pitié est-elle passée à l’état d’image de récompense ?
Merci Boris.
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