
DIVERGENCE
D’un coup d’oeil rapide que reste-il après le tour du décor ? Il y a tout ce qui n’a rien à voir avec l’idée qui vous habite, des meubles, des objets, formant une ambiance qui est étrangère au fond de la pensée, mais qui se fait aussi son véhicule. Chez moi peu de choses n’ont rien à voir avec ce que je suis. Même dans le réfrigérateur, on peut me trouver. Je suis un saucisson, un fromage qui pue, un vert de salade, un bocal de cornichons. Et là, présentement je me transbahute à côté des livres, de leur contenu, des sculptures, tableaux, dessins, souvenirs, relais, bornes de vie jalonneuses accompagnées de la présence de ceux qui se sont assis dedans. Avec qui j’ai fait l’amour sur un tapis, un fauteuil, une table, assis, debout, marchant…Vivants, de cette façon qui les caractérise, qui n’appartient qu’à eux. Surtout celles-là, les belles images, avec qui j’ai l’envie intacte. Depuis plusieurs semaines on m’a fait entrer dans une OBLIGATION DE PENSER. Entré dans une divergence causée par Noël. La fête chrétienne la plus païenne qu’il m’ait été donné de connaître. Mais je ne peux tomber dans l’excès contraire. La connerie a ce don de pouvoir se loger partout. Aussi je suis intimement parti à Millas. Je m’y reconnais en rien qu’à me taire pour mieux accompagner. C’est pourquoi je vous dirais pas. Je suis pas une émission people, vous avez ce qu’il faut, rien ne manque. Voilà et le reste, moi aussi ça fait plus qu’il ne m’en faut pour pousser de toutes mes forces ce jour à la porte.
DIVERGENCE
A condamné son ennemi.
Le poète aux talons oisifs,
A de plus sévères zéphyrs
Que ceux qui courent dans sa voix.
La terre ruinée se reprend
Bien qu’un fer continu la blesse.
Rentrez aux fermes, gens patients;
Sur les amandiers au printemps
Ruissellent vieillesse et jeunesse.
La mort sourit au bord du temps
Qui lui donne quelque noblesse.
C’est sur les hauteurs de l’été
Que le poète se révolte,
Et du brasier de la récolte
Tire sa torche et sa folie.
René Char
Mon grand-père m’a raconté ses Noël en tranchées. La sienne et celle de l’ennemi déclaré faisaient trêve pour une nuit. Imagines la fête, tu t’empiffres de casse-croûte à soldat, de cocktail à monter à l’assaut, parce qu’à l’aube tu tueras où tu seras tué… Là qui sait, la mise à jour fera en sorte de mettre un attentat quelque part. Faut prévoir les commémorations, c’est ça gouverner.
Je souhaite des jouets en bois d’oranger, l’olivier ça un côté casque bleu qui me dérange. Tu sais dans une nuit où y a plein d’étoiles, le gosse qui voit rien qu’il aurait pu demander à faire l’orgueil des parents, tranquille dans la pureté de cette chandelle à part, qu’on saura jamais qui c’est qu’à le briquet, mais qui finit toujours par allumer la joie de l’enfant.
Niala-Loisobleu – 24 Décembre 2017
Ce temps grisouillard m’apparait comme voulant porter sa voix là où on en attend mieux que des cadeaux: une présence digne.
Merci Barbara.
J’aimeJ’aime
Ma colère restant froide, il ne s’agit pas d’autre chose que remettre les choses en ordre en dehors de toute prise partisane.
Merci Sisyphus47.
J’aimeJ’aime
Il y a des jours qui font se recueillir au sens intrinsèque, sans qu’une influence quelconque y soit pour quelque chose.
On se sent sans besoin d’expliquer, le silence parlant de lui-m’aime Audrey.
J’aimeJ’aime
Les tintinnabulant bruits de traîne ô ça fait pas avancer l’amour…
Merci ivanitch
J’aimeJ’aime
Nous voilà tranquille pour une année, ouf, ma dernière pensée déplorable sera pour les éboueurs qui vont devoir nettoyer un gâchis qui fait honte.
Tu veux venir trottiner avec moi, Célestine, tu te mettras en amazone sur le cadre, il parait que chez la chansonnière y a de nouvelles paroles ?
J’aimeAimé par 1 personne
Avec plaisir mon zoizo.
Je sais un air de vent et d’eau qui passe bien par les écoutilles du bonheur et rince le linge mieux que Beau Nux !
¸¸.•¨• ☆
J’aimeAimé par 1 personne
Le cas d’ô qui lessive n’aime pas tomber dans les draps d’hypocrites sans tâches ❤️🦋❤️🦋❤️
J’aimeJ’aime