Skip James – Hard Time Killin’ Floor Blues
Hard times is here and everywhere you go
Les temps sont durs ici et partout où vous allez
Times are harder than they ever been before
Les temps sont plus durs que jamais auparavant
Um, hm-hm
Hum, hum-hum
Um-hm
Um-hm
Um, hm-hm
Hum, hum-hum
Um, hm-hm-hm
Hum, hum-hum-hum
You know that people they are drifting from door to door
Vous savez que les gens ils sont à la dérive de porte à porte
But they can’t find no heaven I don’t care where they go
Mais ils ne peuvent trouver aucun ciel, je ne se soucient pas où ils vont
Um, hm-hm
Hum, hum-hum
Um-uh-hm
Euh-euh-hum
Mm-hm-hm
Mm-hm-hm
Um, hm-hm-hm
Hum, hum-hum-hum
Hear me tell you people just before I go
Écoutez-moi vous dire que les gens juste avant que je parte
These hard times will kill you just dry long so
Ces moments difficiles vous tuer juste sécher longue pour
Um, hm-hm
Hum, hum-hum
Um-uh-hm
Euh-euh-hum
Mm-hm-hm
Mm-hm-hm
Um, hm-hm-hm
Hum, hum-hum-hum
Well, you hear me singing this old lonesome song
Eh bien, vous m’entendre chanter cette vieille chanson lonesome
People, you know these hard times can last us so very long
Les gens, vous savez ces moments difficiles peuvent nous durer si longtemps
Hm, hm-hm
Hm, hm-hm
Hmm, hmm
Hmm, hmm
Hm, hm-hm
Hm, hm-hm
Hm, hm-hm-hm
Hm, hm-hm-hm
People, if I ever can get up Off of this old hard killing floor
Les gens, si jamais je peux me lever hors de cet étage meurtre vieux dur
Lord, I’ll never get down this low no more
Seigneur, je ne serai jamais descendre si bas au plus
Um, hm-hm-hm
Hum, hum-hum-hum
Hm, um-hm
Hum, hum-hum
Hm, hm-hm
Hm, hm-hm
Hm, hm-hm-hm
Hm, hm-hm-hm
You know, you’ll say you had money you better be sure
Vous savez, vous allez dire que vous aviez de l’argent il vaut mieux être sûr
But these hard times gonna kill you just drive a lonely soul
Mais ces temps durs va vous tuer juste conduire une âme solitaire
Um, hm-hm
Hum, hum-hum
Umm, hmm
Hum, hum
Umm, hm-hm
Umm, hm-hm
Hm, hm-hm-hm
Hm, hm-hm-hm
(guitar)
(Guitare)
Umm-hm
Umm-hm
Hmm-hm-hm
Hmm-hm-hm
Umm-hm
Umm-hm
Hm-hm-hm
Hm-hm-hm
Hmm, hm-hm-hm
Hmm, hm-hm-hm
(guitar to end)
(Guitare à la fin)

Tiens pour toi Barbara, de la beauté du blues
Mi-Poète et mon Cul !
La danse des sirènes est réglée sur minuit.
J’ai troqué mon réveil contre un air arlequin.
Des matins en tignasses et le chat qui s’ennuie.
Quelques roses quand même et le vers* à la main.
Dans ma cave je crie des chants de Martinique.
Un voyage englouti aux effluves salins.
Je suis là mon coco ! Implorant des tropiques.
Barricadé dans l’os ; un vieux pull marin.
Je connais quelques routes et des voix* maritimes.
Des escales sans îles où le temps ne vient pas.
Quelques boys en lady où des ventres s’arriment.
Dans des claques asiatiques, à leur sexe bomba.
J’ai tangué des dérives où la mer était Corse.
Échangé mon whisky contre un blues africain.
L’aube embrumée des leurres où le triste s’amorce.
Dans des ports anonymes où prient des assassins.
J’ai gueulé comme font tous les cons d’Amérique.
Vive moi et les femmes, Viva la libertad.
Dans mon dos pleure encor un mataf hystérique.
Un indien bretonnant, une plume de moi.
On m’a dit que Ferré, musiquait d’encensoirs.
Que Brassens et que Brel, éventaient du bidon.
Que Verlaine et Rimbaud, mitonnaient de l’oignon.
Que Baud’laire urinait, sur d’illustres trottoirs.
Les deux pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune
J’ai des rêves à bascule en voyage immobile
Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques
Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles
J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La voix rauque d’un chant au parnasse inclassable
La promesse d’aimer dans les yeux d’une femme
La parole facile au sourire d’avril.
J’ai le chant d’un bateau rescapé de la brume
Le registre des flots, le fracas de la pluie
Un silence à mon blues, aux nuits blanches et qui jazz
La tendresse exilée, d’une mer infinie
J’ai le sort d’un ruisseau qu’une larme a fait naître
Les relents de criées d’un vieux loup sans la mer
Un pêcheur à sa ligne en eau trouble de l’âge
Des marées des rumeurs remontées dans un vers
J’ai la gueule d’un chien et la dent littéraire
Ou d’un chat, ça dépend, d’une hauteur de mur
Du chapeau de la dame et des draps à défaire
Dans un lit d’écriture
L’illusion dans le vrai, des formules du triste
Des chagrins poétiques où se hissent des voiles
Un piano malheureux, des mémoires d’artistes
L’harmonie au clavier d’un passant sur la toile
Jusque là j’ai tout bon, j’ai la rime et le style.
On dirait du Wagner emprunté à Cubas.
Par dessus les chansons métalliques où défilent.
Des millions de badauds tricotant ma rumba.
J’ai le vers migrateur, mi-poète si tu veux.
Les yeux clos je connais ! Je l’ai bu mon histoire !
Enivré d’un dimanche et la rime en croco.
Plein d’amour à ranger tout au fond d’un tiroir.
Vers-Voix bon orthographe
Extrait de:
poète sale type
Jacques Gourvennec
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Intense
ercii affranchie
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Y’a les choses qu’on peut faire
Et puis celles qu’on doit pas
Y’a tout c’qu’on doit taire
Tout c’qui ne se dit pas
Des vies qui nous attirent
De brûlures et de clous
Oui, mais ne pas les vivre
C’est encore pire que tout
De sagesse en dérive
De regrets en dégoûts
Y’a qu’une guitare à la main
Qu’j’ai peur de rien
Quand les juges délibèrent
Si j’fais mal ou j’fais bien
Si j’suis vraiment sincère
Moi j’sais même plus très bien
Quand les rumeurs vipèrent
Quand l’image déteint
Il m’reste ce vrai mystère
Et ça, ça m’appartient
Quand je frôle la lumière
Qu’un instant, je la tiens
Avec ma guitare à la main
J’ai peur de rien
Y’a des choses qu’on pense
Qu’on voyait pas comme ça
Mais on garde le silence
Et on presse le pas
Des regards qu’on détourne
Des gestes qu’on fait pas
La conscience un peu sourde
Et pas très fier de soi
Quand la dose est trop lourde
Quand l’blues va un peu loin
J’prends ma guitare à la main
Et j’ai peur de rien
¸¸.•¨• 🦋💜🦋
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Le marchandage privé les guitares de leur voix
Merci Sisyphus47
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